Respirateur
- Nom masculin singulier
Définition
Employé comme adjectif
- qui sert à respirer
Employé comme nom
- en médecine, appareil qui peut assurer une respiration artificielle
"respirateur" dans l'encyclopédie
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BIRD FORREST (1921-2015)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 1 797 mots
Le médecin et inventeur américain Forrest Bird créa le premier respirateur médical portable fiable produit industriellement. Le Bird Universal Medical Respirator, ou Bird Mark 7, mis en circulation en 1958, a révolutionné le traitement des patients atteints de maladies cardio-pulmonaires aiguës ou chroniques. Forrest Morton Bird, de son nom complet, naît à Stoughton (Massachusetts) le 9 juin 1921.
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THÉRAPEUTIQUE Réanimation
- Écrit par Maurice GOULON et François NOUAILHAT
- 19 887 mots
Le maintien ou le rétablissement de la liberté des voies respiratoires C'est une condition impérative que le malade respire spontanément ou par l'intermédiaire d'un respirateur. Les manœuvres préventives sont la suppression de l'alimentation buccale lorsqu'il y a des troubles de la déglutition, l'aspiration de la salive, le drainage de posture. En cas d'encombrement, il faut pratiquer une intubation trachéale ou une trachéotomie.
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EUTHANASIE
- Écrit par Véronique RACHET-DARFEUILLE
- 16 255 mots
En revanche, elle est plus appropriée pour ce qui concerne les actes d'omissions de soins destinés à volontairement mettre fin à la vie du patient que ce soit à sa demande ou non, ces omissions pouvant également s'appliquer aux soins dits « ordinaires » (respirateur artificiel par exemple). La Cour de cassation a d'ailleurs, dans un arrêt du 19 février 1997, qualifié ce type de pratiques d'homicide involontaire : un médecin, de sa propre initiative et contre l'avis de l'infirmière présente, avait débranché les mécanismes de respiration artificielle d'une patiente dont le pronostic vital était en jeu à court terme.
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ANESTHÉSIE
- Écrit par Francis BONNET et François CHAST
- 22 652 mots
- 2 médias
La dépression de la commande de la ventilation implique que le médecin anesthésiste s'assure du « contrôle » des voies aériennes supérieures (l'anesthésiste « isole » les voies aériennes des voies digestives en pratiquant une intubation orotrachéale ou en utilisant un dispositif comme le masque laryngé) et qu'il mette en œuvre une ventilation supplétive à l'aide d'un respirateur.
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TRANSPLANTATION D'ORGANES
- Écrit par Henri BISMUTH, Jean-François DELFRAISSY, Jean DORMONT, Jean HAMBURGER et Didier SAMUEL
- 30 867 mots
- 1 média
La crainte qu'une attente prolongée après la mort ne détériore l'organe à greffer a conduit à considérer que les conditions les meilleures de prélèvement après la mort étaient les suivantes : certains malades ou accidentés ne sont maintenus en vie que grâce à des machines qui entretiennent artificiellement leurs mouvements respiratoires ; ce procédé sauve aujourd'hui d'innombrables vies humaines ; mais il arrive qu'en dépit de tous les efforts le malade succombe malgré le respirateur artificiel ; dans ces conditions si, après la mort, on continue à maintenir artificiellement pendant le temps voulu l'activité respiratoire et circulatoire du corps, l'organe prélevé n'aura pratiquement pas souffert du manque d'oxygène.