Ressouvenir
- Verbe à l'infinitif
Définition
A la forme pronominale
- se souvenir de nouveau de quelqu'un ou de quelque chose dont le souvenir avait momentanément disparu
Employé comme nom
- souvenir revenant à la conscience
"ressouvenir" dans l'encyclopédie
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RÉMINISCENCE
- Écrit par Olivier JUILLIARD
- 6 211 mots
Or ceci n'est possible que si l'âme, immortelle, a contemplé avant son existence présente les vérités éternelles qui, actualisées par le ressouvenir, deviennent des connaissances. En fait, la réminiscence ne peut être séparée ni des thèmes pythagoriciens, épars dans l'œuvre de Platon, ni du mythe de la caverne, qui semble en limiter les conséquences théoriques et surtout pratiques.
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GRACQ JULIEN (1910-2007)
- Écrit par Jean-Louis LEUTRAT
- 10 889 mots
- 1 média
Ces deux ouvrages reprennent l'art du palimpseste et expriment l'atmosphère de naissance et de ressouvenir, « correctement pour un orage » comme le disait Stanislas Rodanski. Ils sont parmi les livres les plus accomplis que propose la littérature française de la fin du xxe siècle.
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LA REPRISE et LE VOYAGEUR (A. Robbe-Grillet)
- Écrit par Jean-Didier WAGNEUR
- 5 557 mots
Mais il est bien davantage porté, comme le souligne l'épigraphe empruntée elle aussi au livre du philosophe, par un « ressouvenir tourné vers l'avant », ouvrant – qui sait ? – l'œuvre de Robbe-Grillet sur une infinité de livres à venir.
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NAPOLÉON, OU LES CENT-JOURS (C. D. Grabbe)
- Écrit par Raymonde TEMKINE
- 7 689 mots
Alors, comment ne pas se ressouvenir de ces moments où l'on vivait intensément ? L'affectivité tenant dans cette reconstitution une place considérable, il n'y a pas à en attendre une classique fresque historique. C'est tout un pan d'histoire au relief étonnant, portant la marque de ce qu'est Grabbe : un Allemand, un homme amer, aigri, foncièrement pessimiste, mais aussi un génie incompris se revanchant par la provocation.
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BLOK ALEXANDRE (1880-1921)
- Écrit par Sophie LAFFITTE
- 33 846 mots
« Il serait sacrilège et mensonger d'essayer de se ressouvenir, avec la raison, de ces sons, dans un espace qu'ils ont quitté » (lettre à K. Tchoukovski, 1920). Son âme semble osciller entre deux pôles : son foyer, sa maison, son bureau bourré de livres, l'ordre légendaire qui l'entoure et qui a quelque chose de figé et d'inhumain. Et sa vie extrafamiliale, ses fugues de plusieurs jours dans les quartiers perdus de la capitale d'où il revient brisé, hagard, sentant le vin et le mauvais lieu.