Retors
- Adjectif masculin invariant en nombre
Définition
- tordu plusieurs fois
- rusé
"retors" dans l'encyclopédie
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BAUDOUIN II (mort en 1131) roi de Jérusalem (1118-1131)
- Écrit par Jean FAVIER
- 1 205 mots
Ce fut un politique habile et parfois retors, mais aussi un roi pieux et sage, et un excellent chevalier. Malgré des échecs face aux Turcs, une nouvelle captivité et de vaines tentatives faites, avec l'alliance de la secte des Assassins, pour prendre Damas, Baudouin II jouit d'un prestige suffisant pour assurer la cohésion politique de l'Orient latin.
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JEAN SANS PEUR (1371-1419) duc de Bourgogne (1404-1419)
- Écrit par Jean FAVIER
- 3 210 mots
Cet homme de guerre intrépide se révèle alors un politique habile et retors. Réformateur par goût de la saine gestion administrative autant que par démagogie, il eut facilement, pour ses entreprises politiques, l'appui de la bourgeoisie réformatrice et des intellectuels de l'université de Paris. Ces entreprises étaient aussi ambitieuses que mesurées.
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ODIN, ÓDHINN, WOTAN ou WODEN
- Écrit par Régis BOYER
- 4 214 mots
Amant retors, misogyne et malveillant, il entre en collusion, par le biais de son « épouse » Frigg (probablement une forme paronymique de Freyja) avec les Vanes, dont il possède aussi l'art magique, symboliquement représenté par la connaissance des runes, par le fait qu'il ne se nourrit que de vin et que ses oiseaux préférés, les corbeaux Huginn (Pensée) et Munninn (Mémoire), l'informent des nouvelles du monde entier.
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SIEYÈS ou SIEYS EMMANUEL JOSEPH (1748-1836)
- Écrit par Jean MASSIN
- 3 782 mots
- 1 média
Proscrit par la seconde Restauration, il va vivre quinze ans à Bruxelles ; c'est alors que David fait de lui un portrait magnifique où l'âge donne une dignité inattendue à cet être retors. Rentré en France après juillet 1830, il tombe bientôt en enfance ; l'un de ses derniers mots, étonnamment suggestif, sera pour dire à son valet de chambre : « Si M.
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LEDOUX FERNAND (1897-1993)
- Écrit par Raymond CHIRAT
- 4 107 mots
Il retrouve avec délices son cher Pirandello, qui lui avait valu autrefois de définitifs succès, et compose à sa manière la navrante figure du père dans Six Personnages en quête d'auteur, digne pendant d'autres eaux-fortes : le médecin retors de Fille du diable (Henri Decoin, 1945), le fruste cabaretier de Pattes blanches (Jean Grémillon, 1948). Carrière passionnante où le professorat trouve sa place, et qui dérive parfois vers le comique bourgeois en compagnie de Robert Lamoureux, ou bien prend des allures épiques (Celui qui doit mourir, de Jules Dassin, 1956), s'épure dans des apparitions saisissantes (La Vérité, d'Henri-Georges Clouzot, 1960 ; Le Procès, d'Orson Welles, 1962 ; Freud, the Secret Passion, de John Huston, 1962), s'épanche dans les fresques hugoliennes : l'acteur est en effet tour à tour Mgr Myriel puis Gillenormand dans les deux adaptations des Misérables dues à Jean-Paul Le Chanois en 1957, et à Robert Hossein en 1981.