Rhétorico
- Interjection
Définition
- préfixe général référant à la rhétorique
"rhétorico" dans l'encyclopédie
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OKOUDJAVA BOULAT CHALVOVITCH (1924-1997)
- Écrit par Alexis BERELOWITCH
- 1 763 mots
Ses chansons, pleines de tendresse, mais aussi de courage civique, et qui écartent l'habituel ton rhétorico-lyrique, ont fait, copiées et recopiées sur bandes magnétiques, le tour de l'U.R.S.S. Leur style nouveau en U.R.S.S. a fait naître toute une école de chanteurs que les Soviétiques ont appelés troubadours, ménestrels ou chansonniers, car ils y retrouvaient la manière des chanteurs-compositeurs français.
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AUERBACH ERICH (1892-1957)
- Écrit par Georges MOLINIÉ
- 3 443 mots
Il ne faut pas se méprendre sur l'emploi qui est fait de cet adjectif : il désigne à la fois, sous la plume d'Erich Auerbach, des déterminations langagières précises (marques d'une manière littéraire particulière) et des contraintes génériques larges, qui imposent des pratiques rhétorico-discursives fixes. Il est donc vraiment excitant d'établir des relations entre tous ces conditionnements stylistiques, qui dessinent les traits d'une esthétique donnée, et les contours les plus nets d'une sensibilité dont le goût est inséparable de l'état culturel d'une société.
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STYLISTIQUE
- Écrit par Georges MOLINIÉ
- 34 087 mots
Si la stylistique a failli mourir d'être comprise comme l'étude du ou des styles, parce qu'on ne sait pas très bien ce que c'est qu'un style, elle s'impose avec éclat dans la détection des caractéristiques du discours littéraire, en tant que littéraire : ce qui fait, par exemple, que les images chez Claude Simon ne se réduisent pas au même conglomérat lexico-syntactico-rhétorico-thématique, éventuellement, et toutes proportions gardées, que dans des productions verbales d'autres auteurs.
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ITALIE Langue et littérature
- Écrit par Dominique FERNANDEZ, Angélique LEVI, Davide LUGLIO et Jean-Paul MANGANARO
- 156 284 mots
- 20 médias
Traiter de l'esthétique d'une langue, c'est se faire chasseur d'ombres. La linguistique moderne a assez démontré qu'une langue en soi n'est ni belle ni laide, que les considérations par lesquelles on justifie tel ou tel choix sont inspirées par des goûts personnels, que les règles sur lesquelles il se fonde n'ont rien de rigoureux ni de logique, qu'elles sont toutes extérieures à l'objet qu'elles examinent, et qu'elles varient d'un pays à l'autre, d'un individu à l'autre, d'une saison à l'autre.