Rhénium
- Nom masculin singulier
Définition
- en chimie, métal proche du manganèse très réfractaire; symbole Re; numéro atomique 75; masse 186,2
"rhénium" dans l'encyclopédie
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RHÉNIUM
- Écrit par Bertrand DREYFUS
- 1 481 mots
On prépare le rhénium par oxydation lors du grillage de la molybdénite en heptoxyde volatil ou à partir des boues qui se déposent à l'anode pendant le raffinage électrolytique du cuivre. Une autre méthode consiste à réduire par l'hydrogène à 1 000 0C le perrhénate d'ammonium ou le sulfure de rhénium. Grâce à ses caractéristiques, notamment son point de fusion très élevé, le rhénium est utilisé pour la fabrication de certains alliages supraconducteurs (rhénium-molybdène), de thermocouples pouvant fonctionner à haute température (il est alors associé au tungstène), de lampes incandescentes et de tubes électroniques.
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COTTON FRANK ALBERT (1930-2007)
- Écrit par Pierre LASZLO
- 3 794 mots
Grand chercheur, auteur prolifique (plus de 1 600 publications savantes), d'un conservatisme politique et culturel aussi attachant qu'anachronique, le chimiste américain Frank Albert (dit « Al ») Cotton, né à Philadelphie le 9 avril 1930 et mort à Bryan (Texas) le 20 février 2007, mit surtout à son actif la découverte, à partir de 1963, d'assemblages de paires d'atomes métalliques par des liaisons multiples, doubles, triples ou même quadruples (rhénium-rhénium), affectant la moitié du tableau périodique des éléments.
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WILKINSON GEOFFREY (1921-1996)
- Écrit par Georges BRAM
- 2 371 mots
Wilkinson s'est particulièrement intéressé aux complexes du ruthénium, du rhodium et du rhénium. Le plus célèbre des composés qu'il a préparés est sans doute ce que tous les chimistes nomment le catalyseur de Wilkinson, composé qui permet d'effectuer de très sélectives hydrogénations de doubles liaisons. Wilkinson a partagé en 1973 le prix Nobel de chimie avec Ernst Otto Fischer.
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RÉFRACTAIRES MATÉRIAUX
- Écrit par Jean-Pierre TRAVERSE
- 11 441 mots
Ce type de liaison est affirmé pour les nitrures non réfractaires de molybdène, tungstène et rhénium et les nitrures de niobium, tantale et chrome présentent une combinaison à peu près égale de liaisons de type métallique et de type ionique. Le cas des oxydes doit être traité à part. Ce sont en effet des composés typiquement ionocovalents. Ils présentent les trois formules chimiques suivantes : MO, M2O3, MO2.
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TUNGSTÈNE
- Écrit par René MEYER
- 8 452 mots
- 4 médias
100), soit une addition importante de rhénium (10 à 25 p. 100) ou de petites quantités de « dopes » (silicate de potassium et d'aluminium) servant à stabiliser les fils de lampe à incandescence. Le tungstène, pur ou allié, hautement réfractaire, est utilisé principalement dans les électrodes de tubes électroniques, les anodes de tubes de radiographie, les contacts des rupteurs d'allumage de bougies, les électrodes de soudage sous gaz inerte, les buses de chalumeau à plasma ou les électrodes non consommables de four à arc, les éléments chauffants de four sous vide et, enfin, les cols de tuyère de moteurs-fusées.