Rhéobase
- Nom féminin singulier
Définition
- en physiologie, intensité minimale d'un courant électrique pour provoquer l'excitation d'un nerf ou d'un muscle
"rhéobase" dans l'encyclopédie
-
LAPICQUE LOUIS (1866-1952)
- Écrit par Jacqueline BROSSOLLET
- 3 602 mots
En effet, l'intensité minimale utilisable étant définie comme la rhéobase, lorsqu'on utilise une intensité double il faut l'appliquer pendant une durée caractéristique qu'il appelle « chronaxie ». Exprimée en millisecondes, elle représente une caractéristique fidèle et simple de l'excitabilité : les structures excitables se classent dès lors en fonction de leur chronaxie brève (0,3 ms pour les fibres des branches motrices du sciatique de grenouille) ou longue (10 ms pour les fibres motrices de la sole pédieuse d'escargot).
-
MUSCLES
- Écrit par Jean RAIMBAULT et Bernard SWYNGHEDAUW
- 71 086 mots
- 10 médias
Lapicque sous le nom de « rhéobase » (réos, courant). Par contre, lorsque le temps de passage du courant est inférieur au temps utile, les intensités liminaires augmentent et deviennent supérieures à la rhéobase. C'est pourquoi Lapicque a proposé dès 1909 de définir l'excitabilité musculaire par une constante de temps conventionnelle qu'il a appelée la « chronaxie » (chronos, temps ; axia, valeur) : c'est la durée de passage du courant qui atteint le seuil de l'excitation avec une intensité égale au double de la rhéobase.
-
ÉLECTROPHYSIOLOGIE
- Écrit par Max DONDEY, Jean DUMOULIN, Alfred FESSARD, Paul LAGET et Jean LENÈGRE
- 95 492 mots
- 14 médias
Les êtres vivants, végétaux et animaux, sont communément le siège de phénomènes électriques intimement liés aux activités vitales, dont ils sont un des aspects les plus révélateurs. On met ces phénomènes en évidence à l'aide d'électrodes appliquées en surface ou introduites dans la profondeur des tissus. On peut alors capter des courants ou des différences de potentiel et enregistrer leurs variations au cours du temps.