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Rhétoricien

  • Nom masculin singulier
  • Adjectif masculin singulier

Définition

Employé comme adjectif

  1. qui se sert de la rhétorique, ensemble de règles qui permettent de s'exprimer avec éloquence

Employé comme nom

  1. celui qui connaît la rhétorique
  2. celui qui étudie la rhétorique (Belgique)

"rhétoricien" dans l'encyclopédie

  • FLORUS PUBLIUS ANNAEUS (Ier-IIe s. env.)

    • Écrit par Encyclopædia Universalis
    • 1 245 mots

    Rhétoricien, historien et poète, il est le premier des nombreux écrivains d'origine africaine qui influencèrent considérablement la littérature latine au iie siècle, et le premier aussi des poètes « nouveau style » du règne d'Hadrien, dont la caractéristique était l'emploi de mètres plus légers et plus gracieux que ceux qu'on appréciait alors. Par un fragment de l'introduction d'un dialogue perdu de Florus, Vergilius orator an poeta, on apprend que Florus était né en Afrique et qu'il avait participé dans sa jeunesse au concours de poésie institué par Domitien en l'honneur de Jupiter Capitolin.

  • POLLION, lat. CAIUS ASINIUS POLLIO (76 av. J.-C. 4 apr. J.-C.)

    • Écrit par Encyclopædia Universalis
    • 1 757 mots

    Il donna l'hospitalité au rhétoricien Timagène en disgrâce à la cour d'Auguste. C'est à cette époque surtout qu'il se consacra à ses activités d'avocat et qu'il encouragea les lettres en organisant des lectures publiques. Orateur de talent, Pollion a également composé des tragédies qu'ont prisées Horace et Virgile, et brossé dans Historiæ un tableau critique des dernières années de la République.

  • LE LIVRE DE PEINTURE, Karel Van Mander Fiche de lecture

    • Écrit par Milovan STANIC
    • 5 098 mots

    En bon rhétoricien, il divise la peinture en invention, disposition et expression, tout en accordant une place primordiale au génie particulier de l'artiste. En admirateur de Florence et de Rome, il loue le disegno, mais tient à rendre justice au coloris des Vénitiens, peindre étant pour Van Mander presque plus important que dessiner. Ainsi, le grand ouvrage historique de Karel van Mander n'est en rien dogmatique, l'auteur, dans son poème, exhortant le lecteur à considérer les spécificités de la peinture qui est un « art visuel », et à fuir la rhétorique et sa « langue mielleuse », une « belle fleur, certes, si seulement elle portait des fruits ».

  • RUIZ JUAN (1285 env.-env. 1350)

    • Écrit par Daniel DEVOTO
    • 6 113 mots

    Le modèle de son récit est celui des maqāma arabes qui montrent au premier plan un luron – rhétoricien, poète, grammairien –, lequel, sans les mettre en œuvre, prône la dévotion et la vertu en racontant ses propres aventures. Ce rapprochement, déjà établi en 1894 par F. Fernández y González, a été repris par Castro, et encore développé par M. R. Lida de Malkiel ; cet auteur montre en outre que Juan Ruiz est plus proche des imitations juives des maqāma (xiie-xve s.

  • TROPES, linguistique

    • Écrit par Michel BRAUDEAU
    • 7 230 mots

    Encore y a-t-il, chez plus d'un rhétoricien d'aujourd'hui, la tentation de réduire cette démarche à une procédure en soi... métaphorique, tandis que, chez d'autres, on trouve simpliste ce manichéisme qui fait de la synecdoque un résidu ou un trope sans véritable originalité. Féconde cependant pour élaborer une stylistique de l'inconscient, l'opposition structurale entre les deux types de figures pressenties par Freud lorsqu'il parlait de condensation et de déplacement revenait en force dans la théorie lacanienne du sujet énonciateur, mais la balance penchait cette fois en faveur de la métonymie, loi interne de la combinatoire du discours et de l'expression du désir.

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