Rhapsode
- Nom masculin singulier
Définition
- dans l'Antiquité, en Grèce, poète itinérant qui chantait l'épopée homérique
Synonyme
- rapsode
"rhapsode" dans l'encyclopédie
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RHAPSODE, littérature
- Écrit par Véronique KLAUBER
- 1 548 mots
Le rhapsode est un récitant de poèmes épiques qui accompagne son chant de la lyre ou de la cithare. Il promène son texte et son talent à travers la Grèce antique. Il se distingue de l'aède qui est un véritable poète créateur, comme Homère par exemple, qui l'appelle dans L'Odyssée le « chantre aimé du ciel qui charme les oreilles » (l'archétype en est Orphée) et qui apprend son art directement des Muses.
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RHAPSODIE
- Écrit par Marc VIGNAL
- 953 mots
- 1 média
Depuis le xixe siècle, le terme « rhapsodie » désigne généralement, en musique, une pièce instrumentale d'essence romantique ou pittoresque, de forme libre (proche de l'improvisation) et de caractère contrasté. Issu du grec rhapsodia (chant épique), utilisé pour la première fois par le compositeur tchèque Vaclav Jan Tomaschek (1774-1850), le mot est ensuite repris par Liszt (Rhapsodies hongroises — ou plutôt tziganes), Dvořak (Rhapsodies slaves), Lalo (Rhapsodie norvégienne), Guy Ropartz (Rhapsodie bretonne), Ravel (Rhapsodie espagnole), Gershwin (Rhapsody in Blue).
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‘ANTARA (VIe s.)
- Écrit par Sayed Attia ABUL NAGA
- 2 923 mots
Elle continue d'attirer les gens du peuple vers les cafés où le rāwī (rhapsode) la conte le soir. Elle inspira des drames au Syrien Abū Khalīl al-Qabbānī (1833-1902) et à l'Égyptien Ahmad Shawqī (1868-1932). En 1910, le théâtre de l'Odéon joua à Paris une tragédie, Antar, écrite par le Syrien Chekri Ganem. Au xixe siècle, Lamartine fut fasciné par le caractère romantique de ‘Antara, c'est-à-dire par son individualisme, son amour de la liberté, la conscience qu'il a de son génie et son esprit chevaleresque.
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XÉNOPHANE DE COLOPHON (VIe-Ve s. av. J.-C.)
- Écrit par Barbara CASSIN
- 4 216 mots
» (fragment 8, Diels et Krank) ; né en ~ 520 environ, il aurait quitté l'Ionie au moment de l'invasion des Mèdes, puis, de Sicile à l'Italie, mené la vie du rhapsode errant, avant de s'éteindre, à Élée peut-être, à plus de quatre-vingt-douze ans. Sans doute récitait-il ses propres vers dans les banquets : Élégies en vers iambiques et Parodies en vers épiques — dont les Silles seraient, plutôt qu'un ouvrage distinct, l'autre nom qui fut donné à celles-ci après Timon le Sceptique.
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ERCKMANN-CHATRIAN, ÉMILE ERCKMANN (1822-1899) & ALEXANDRE CHATRIAN (1826-1890)
- Écrit par Jean MASSIN
- 4 209 mots
Plus de cent ans après, les amoureux de l'Alsace d'aujourd'hui peuvent encore le relire comme un rhapsode bien plus que comme un chroniqueur. Mais, franchie la porte des Vosges, et qu'on soit lorrain ou parisien, on débouche (bon gré, mal gré !) dans cette profonde forêt des enchantements germaniques où le cor merveilleux de l'enfant émet des sonorités qu'on ne perçoit pas de même en pays latinisé.