Rhapsodique
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
- relatif à la rhapsodie, musique improvisée sur un thème populaire
Synonyme
- rapsodique
"rhapsodique" dans l'encyclopédie
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RHAPSODIE
- Écrit par Marc VIGNAL
- 953 mots
- 1 média
Depuis le xixe siècle, le terme « rhapsodie » désigne généralement, en musique, une pièce instrumentale d'essence romantique ou pittoresque, de forme libre (proche de l'improvisation) et de caractère contrasté. Issu du grec rhapsodia (chant épique), utilisé pour la première fois par le compositeur tchèque Vaclav Jan Tomaschek (1774-1850), le mot est ensuite repris par Liszt (Rhapsodies hongroises — ou plutôt tziganes), Dvořak (Rhapsodies slaves), Lalo (Rhapsodie norvégienne), Guy Ropartz (Rhapsodie bretonne), Ravel (Rhapsodie espagnole), Gershwin (Rhapsody in Blue).
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RHAPSODE, littérature
- Écrit par Véronique KLAUBER
- 1 548 mots
Le rhapsode est un récitant de poèmes épiques qui accompagne son chant de la lyre ou de la cithare. Il promène son texte et son talent à travers la Grèce antique. Il se distingue de l'aède qui est un véritable poète créateur, comme Homère par exemple, qui l'appelle dans L'Odyssée le « chantre aimé du ciel qui charme les oreilles » (l'archétype en est Orphée) et qui apprend son art directement des Muses.
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BURKHARD WILLY (1900-1955)
- Écrit par Alain FÉRON
- 3 708 mots
Toutes influences qu'il assimilera dans un style propre caractérisé par un esprit rhapsodique. Willy Burkhard, né à Évilard-sur-Bienne (canton de Berne, Suisse) le 17 avril 1900, entame ses études musicales au Conservatoire de Berne, avec notamment l'organiste suisse Ernst Graf ; il les poursuit à Leipzig avec Sigfrid Karg-Elert et Robert Teichmüller, à Munich avec Walter Courvoisier et à Paris avec Max d'Ollone.
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TROPIQUE DU CANCER, Henry Miller Fiche de lecture
- Écrit par Michel FABRE
- 4 603 mots
Son langage cru, son style énergique et sa perspective originale suscitent un déferlement rhapsodique de scènes, d'images, de personnages excentriques. Sans constituer les éléments d'une intrigue conventionnelle, ils participent d'une polyphonie enthousiaste qui préconise l'affirmation de soi et l'autodérision. À l'humour s'ajoute le plaisir de découvrir le clown sous l'artiste, dans une autobiographie qui se veut en deçà du bien et du mal.
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HOWL, Allen Ginsberg Fiche de lecture
- Écrit par Michel FABRE
- 4 802 mots
» : Ginsberg module son constat rhapsodique comme un gémissement continu qui se tiendrait au bord de la folie. Le poème a la beauté de la poésie abstraite, elle se veut faite de « combinaisons maladroites comme les pas de Charles Chaplin », de « longs refrains au saxophone qu'aurait pu entendre Jack Kerouac » dont la prose a inspiré Ginsberg. Le deuxième chant dénonce la déshumanisation de l'univers industriel.