Rhumatisme
- Nom masculin singulier
Définition
- en pathologie, affection aux causes multiples qui se porte sur les articulations et les os
"rhumatisme" dans l'encyclopédie
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BOUILLAUD MALADIE DE ou RHUMATISME ARTICULAIRE AIGU
- Écrit par François BOURNÉRIAS
- 2 909 mots
Sous le terme de maladie de Bouillaud ou rhumatisme articulaire aigu, on regroupe un ensemble de manifestations pathologiques, articulaires ou non articulaires, faisant suite à une infection par un streptocoque du groupe A. Un mécanisme immunologique non entièrement élucidé semble à l'origine de cette maladie qui ne se produit que chez un petit nombre des sujets touchés par le streptocoque.
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DIATHÈSE
- Écrit par Georges TORRIS
- 784 mots
Au xixe siècle, on considérait comme diathèses : la scrofule (tuberculose), le cancer, la goutte, le rachitisme, la gravelle (lithiase) et le rhumatisme, qui avaient en commun l'hérédité, la chronicité et l'incurabilité.
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SÈZE STANISLAS DE (1903-2000)
- Écrit par Marcel-Francis KAHN
- 4 381 mots
Parallèlement, la Revue du rhumatisme prospérait sous sa direction. Organe officiel de la Ligue française contre le rhumatisme (devenue Société française de rhumatologie), elle fut aussi celui des sociétés rhumatologiques italienne, suisse, néerlandaise et belge jusqu'au jour où ces sociétés eurent leurs propres publications. Quand Stanislas de Sèze prit sa retraite officielle en 1975, il avait réuni autour de lui des dizaines de collaborateurs, des centaines d'auditeurs et d'amis tous admiratifs et dévoués.
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FRÊNE
- Écrit par Pierre LIEUTAGHI
- 3 644 mots
Cazin en a obtenu des succès dans le rhumatisme articulaire aigu. La décoction de frêne a des effets à la fois diurétiques et sudorifiques. Elle fait baisser le taux d'acide urique dans le sang et réduit les engorgements articulaires (feuilles sèches : 30 grammes par litre d'eau, trois ou quatre tasses par jour ; fruits secs : de 10 à 30 grammes par litre d'eau).
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CATARRHE
- Écrit par Georges TORRIS
- 1 154 mots
Doublet étymologique de « rhume » et de « rhumatisme », il signifiait donc écoulement, flux. Selon les tenants de la théorie des humeurs, le catarrhe nasal était un flux humoral d'humeur peccante qui s'écoulait par le nez et provenait du cerveau. Au xixe siècle, cette curieuse étiologie étant enfin abandonnée, « catarrhe » devint un terme général pour énoncer toute espèce d'inflammation muqueuse, précisée par une épithète.