Ricardienne

"ricardienne" dans l'encyclopédie

• DES PRINCIPES DE L'ÉCONOMIE POLITIQUE ET DE L'IMPÔT, David Ricardo Fiche de lecture

  • Écrit par Nicolas CHAIGNEAU
  • 6 308 mots
  • 1 média

  Les Principes constituent également le creuset dans lequel la théorie économique marxiste se développe dans la seconde moitié du xixe siècle : c'est en amendant la théorie ricardienne de la valeur que Karl Marx parvient, dans Le Capital (1867), à mettre en évidence un phénomène inexorable de baisse tendancielle du taux de profit, qui crée les conditions d'un renversement du capitalisme.

• RICARDO DAVID (1772-1823)

  • Écrit par Christian SCHMIDT
  • 19 018 mots
  • 3 médias

   Walras, la pensée ricardienne fut réduite à l'analyse de la rente et à la théorie des coûts comparatifs par les générations successives de néo-marginalistes. Mais après un siècle environ de domination de la pensée néo-classique, on a assisté à un important regain d'intérêt pour le système ricardien, à la suite de la réédition de ses œuvres complètes par P.

• MARSHALL ALFRED (1842-1924)

  • Écrit par Jean MATHIOT
  • 5 810 mots

  Les Principes trouvent un complément dans Industrie et commerce (Industry and Trade, 1919) et dans le recueil Monnaie, crédit et commerce (Money, Credit and Commerce, 1923), où, à l'aide de la formulation mathématique, l'auteur expose une théorie monétaire en termes de demande de monnaie et reprend la théorie ricardienne du commerce extérieur en termes d'élasticité de demande.

• LE CAPITAL, Karl Marx Fiche de lecture

  • Écrit par Annie SORIOT
  • 6 182 mots
  • 2 médias

   » En distinguant la valeur d'usage et la valeur d'échange, Marx se place dans le prolongement de la théorie ricardienne de la valeur travail. La substance de la valeur est un travail « abstrait » – considéré indépendamment de sa finalité – qui correspond à « la dépense de force humaine de travail ». La valeur n'est plus un attribut naturel de la marchandise mais devient un rapport social.

• DETTE PUBLIQUE

  • Écrit par Jean-Marc DANIEL
  • 17 129 mots
  • 1 média

  – L'effet d'éviction est permanent et inévitable du fait des équivalences ricardienne (que l'agent privé apporte des moyens à l'État par l'impôt ou par l'emprunt, ce qu'il fournit à l'État n'est pas dépensé par lui) ou néo-ricardienne (l'anticipation des remboursements futurs et donc des hausses d'impôts à venir née de l'accumulation de dette publique, même en cas de financement par création monétaire de celle-ci, augmente le taux d'épargne des ménages, ce qui conduit à une augmentation du prix des actifs et à une diminution de la dépense privée).