Ricercari
- Nom masculin pluriel
Définition
- (pluriel italien de "ricercare") en musique, pièces instrumentales libres, en style répétitif
"ricercari" dans l'encyclopédie
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FROBERGER JOHANN JACOB (1616-1667)
- Écrit par Marc VIGNAL
- 1 890 mots
Il fut le créateur de la suite de danses dans sa succession allemande-courante-sarabande-gigue, mais on lui doit aussi des ricercari, des fantaisies, des caprices. Dans ces œuvres se manifestent souvent une mélancolie et un côté introspectif dont témoignent également ses Lamentations et ses Tombeaux, comme ceux à la mémoire de Blancheroche, luthiste français, ou de Ferdinand III, et qui l'ont fait comparer à John Dowland.
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MERULO CLAUDIO (1533-1604)
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 1 810 mots
Ses compositions pour orgue (Ricercari, Canzoni fatte alla francese, Toccate, Messe d'intavolatura d'organo) ouvrent la voie à celles de Frescobaldi, à travers les très nombreux élèves qu'il forma, notamment Girolamo Diruta, Florentio Maschera (1540 env.-apr. 1584), Giovanni Luca Conforti, Giovanni Battista Mosto (mort en 1596), Guglielmo Arnone (1557 env.
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FRESCOBALDI GIROLAMO (1583-1643)
- Écrit par Philippe BEAUSSANT
- 2 794 mots
À l'exception d'un livre de Madrigaux (1608), d'un recueil d'airs pour une ou deux voix et clavier (1630), de quelques messes et motets, son œuvre est instrumentale : deux recueils de Canzoni pour ensemble instrumental (1615-1645), mais surtout quantité de recueils de Ricercari, Toccate, Caprici, Fiori musicali destinés au clavier (orgue ou clavecin, sans distinction).
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WILLAERT ADRIAN (1490 env.-1562)
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 2 669 mots
Enfin, il écrivit une douzaine de ricercari instrumentaux (trois et quatre voix), genre dont il est le créateur à l'orgue, et transcrivit pour le luth vingt-deux madrigaux de Verdelot, introduisant ainsi le madrigal dans l'art instrumental (Intavolatura de li madrigali di Verdeletto da cantare e sonare nel lauto).
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SWEELINCK JAN PIETERSZOON (1562-1621)
- Écrit par Marc VIGNAL
- 2 721 mots
S'inspirant à la fois de l'art des virginalistes anglais comme John Bull et de celui des Italiens auteurs de ricercari et de toccate, il réalise une admirable synthèse, orientant, sans que ses pièces portent d'indications précises d'instrument, la musique d'orgue vers le style fugué (ainsi dans ses Fantaisies avec thème unique) et le choral, celle de clavecin vers la variation sur des mélodies sacrées ou profanes, parmi lesquelles la célèbre chanson Ma jeune vie a une fin (Mein junges Leben hat ein End).