Ricinoléique
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
- en chimie, relatif à un acide dérivé de l'huile de ricin
"ricinoléique" dans l'encyclopédie
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LAXATIFS
- Écrit par Dominique BIDET et Jean-Cyr GAIGNAULT
- 4 288 mots
L'huile de ricin est l'exemple type des purgatifs huileux ; elle renferme un triglycéride dont l'hydrolyse dans l'organisme libère de l'acide ricinoléique qui stimule le péristaltisme et les sécrétions de la muqueuse de l'intestin grêle. La seule précaution à prendre est de ne pas utiliser cette huile en même temps que des médicaments dont elle peut augmenter l'absorption.
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EUPHORBIALES ou TRICOQUES
- Écrit par Georges MANGENOT
- 14 816 mots
- 5 médias
L'albumen de la graine de ricin contient une huile riche en ricinoléine, glycéride de l'acide ricinoléique ; celui-ci confère à l'huile des propriétés purgatives, ainsi qu'un pouvoir lubrifiant utilisé en aviation ; il est surtout la matière première de la synthèse de fibres telles que le Rilsan. Hevea brasiliensis, grand arbre de l'Amazonie, à feuilles trilobées et à fleurs groupées en panicules de cymes bisexuées, fait partie du genre Hevea (vingt espèces d'Amérique équatoriale).
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RÉSERVES PHYSIOLOGIQUES Réserves végétales
- Écrit par Jacques MIÈGE
- 47 403 mots
- 13 médias
Il existe d'autres acides gras chez les végétaux : acides caproïque (C6), caprilique (C8), caprique (C10) présents dans l'huile de palme et de coprah, acide laurique (C12) des huiles de coprah, de palme et de laurier ; l'acide ricinoléique (C18) de l'huile de ricin ; l'acide arachidique (C20) de l'huile d'arachide et l'acide érucique (C22) de l'huile de colza (anciennes variétés).
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ALDÉHYDES ET CÉTONES
- Écrit par Jacques METZGER
- 40 450 mots
- 3 médias
Parmi les plus importantes, on peut citer : – les alcools β-éthyléniques, qui, par chauffage, se décomposent en un alcène et un aldéhyde ; un exemple industriel important de cette réaction est la pyrolyse de l'acide ricinoléique, qui donne l'acide ω-undécylénique (précurseur du nylon 11 ou Rilsan) avec formation d'heptanal : le mécanisme est du type « énique » concerté (réaction) ; – les acides β-cétoniques, thermiquement instables, et qui se décarboxylent en donnant une cétone ; parmi les réactions importantes de ce type, on note la synthèse acétylacétique qui permet de transformer un halogénure R−X en une cétone R−CH2−CO−CH3 ; – la pyrolyse des acides carboxyliques sur catalyseur de dioxyde de thorium ThO2 ou d'oxyde manganeux MnO, qui conduit à une cétone avec la perte de gaz carbonique ; cette réaction a été pratiquée pendant de nombreuses années pour préparer industriellement l'acétone par pyrolyse de l'acétate de calcium (méthode de Piria) ; l'emploi comme catalyseurs d'oxydes dont le carbonate est instable à la température de la réaction rend le procédé catalytique ; la mise en œuvre de deux acides permet d'obtenir des cétones dissymétriques et des aldéhydes (acide formique), généralement en mélange.