Rif
- Nom masculin singulier
Définition
- argotiquement, bagarre
- argotiquement, revolver, arme à feu
Synonymes
- riffe
- riffle
"rif" dans l'encyclopédie
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RIF
- Écrit par Anne-Adélaïde LASCAUX
- 3 750 mots
- 2 médias
Cependant, encore aujourd’hui, le Rif reste une des régions les plus pauvres du Maroc.
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ABD EL-KRIM (1882-1963)
- Écrit par Jean-Louis MIÈGE
- 8 283 mots
- 3 médias
La république du Rif Mohamed ben Abd el-Krim naquit vers 1882 chez les Aït Khattab, fraction des Beni Ouriaghel, une des tribus les plus puissantes, les plus belliqueuses du Rif central, où sa famille possédait une forte influence. Après de solides études traditionnelles à Ajdir, Tétouan et Fès, Abd el-Krim s'installe dans le préside espagnol de Melilla où il est, en 1906, rédacteur du journal Telegrama del Rif.
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MAROC SÉISME AU (2023)
- Écrit par Jérôme VAN DER WOERD
- 6 166 mots
- 2 médias
Le 24 février 2004, le séisme d’Al-Hoceïma, localisé au nord du pays, dans le Rif oriental, sur la côte méditerranéenne, de magnitude 6,4, a ainsi fait plus de 600 victimes, notamment dans le village d’Imzouren. Le 29 février 1960, celui de magnitude plus faible (5,8), situé à quelques kilomètres sous la ville d’Agadir, avait provoqué la mort de 12 000 personnes.
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TÉTOUAN
- Écrit par Daniel NOIN
- 1 113 mots
- 1 média
Ville du nord du Maroc (à 60 km de Tanger), chef-lieu de province, qui comptait 340 000 habitants en 2008, Tétouan (en berbère Tittāwin) occupe une situation favorable, exploitée depuis longtemps : une cluse coupant une montagne calcaire et reliant deux couloirs de plaines au nord-ouest du Rif. La ville romaine de Tamuda était située non loin de la ville actuelle.
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TELL ALGÉRIEN
- Écrit par André PRENANT
- 2 263 mots
Pour les géologues, le Tell est assimilé à l'arc plissé qui affecte, avec le Rif, plusieurs séries jurassico-crétacées dont le charriage vers le sud sur les plis de couverture plus rigides de la zone atlasique forme limite entre les plaques européenne et africaine, en Oranie comme dans l'Est. L'activité tectonique s'y poursuit : elle affaisse les plaines côtières et multiplie les risques de séismes (à Chélif en 1954 et 1980, au Chenoua en 1989).