Riff

"riff" dans l'encyclopédie

• Parasite, ANTHRAX

  • Écrit par Eugène LLEDO
  • 2 086 mots

  Le décor est néanmoins planté : le riff – figure répétée symbolique et énergique –, un jeu de batterie foisonnant et une couleur vocale particulière.

• Jumpin' at the woodside, BASIE ("Count")

  • Écrit par Eugène LLEDO
  • 2 089 mots

  Dans le passage piano qui suit, l'instrument soliste joue lui aussi une boucle mélodique pendant que les vents interprètent une variation du riff d'introduction, qui a donc subi une mutation. La référence à la polyphonie spontanée du jazz New Orleans existe bel et bien, même si l'on a affaire ici à une musique totalement «écrite», à l'exception des chorus.

• BARRY JOHN (1933-2011)

  • Écrit par Juliette GARRIGUES
  • 5 387 mots

  Le thème de James Bond fonctionne sur le même rythme qu'un des succès des John Barry Seven, Bee's Knees, ou que la musique de Beat Girl : un riff de guitare précède l'orchestre au grand complet. L'élément fondamental de ce thème est subordonné à la puissance de la masse des vents : des trombones très ouverts et sonnant bas et des trompettes étroites afin de créer un son explosif.

• (I CANT GET NO) SATISFACTION (The Rolling Stones)

  • Écrit par Eugène LLEDO
  • 1 793 mots
  • 1 média

  Le riff de guitare, minimaliste et obsédant, fait référence au Dancing In The Street de Martha & the Vandellas. Cette signature sonore agressive, au faible ambitus, est jouée par une guitare électrique au son saturé, un timbre nouveau pour l'époque. D'abord sortie en 45-tours aux États-Unis, la chanson, dont la phrase-slogan est empruntée à Chuck Berry, est intégrée à l'album Out Of Our Heads (juillet 1965).

• QUAIFE PETE (1943-2010)

  • Écrit par Encyclopædia Universalis
  • 1 773 mots

  Leur premier « tube », au riff de guitare saturé, You Really Got Me (1964), les propulse sur le devant de la scène musicale : ce titre se classe en effet en tête des ventes au Royaume-Uni et se hisse au septième rang du hit-parade américain. Durant la période où Quaife demeure au côté des Kinks, onze autres titres de ce groupe se retrouvent parmi les dix meilleures chansons du moment au Royaume-Uni, au rang desquels figurent All Day and All of the Night (1964), A Well Respected Man (1965), Tired of Waiting for You (1965), Dedicated Follower of Fashion (1966), Sunny Afternoon (1966) et Waterloo Sunset (1967).