Rimailleur
- Nom masculin singulier
Définition
- celui qui rimaille (qui fait de mauvais vers)
"rimailleur" dans l'encyclopédie
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MAROT CLÉMENT (1496-1544)
- Écrit par Pierre JOURDA
- 8 272 mots
- 1 média
Un rimailleur sans talent, François Sagon, l'attaque de manière grossière. Il réplique par une admirable satire, pleine de verve et d'esprit, l'Épître de Fripelipes, valet de Marot, à Sagon, la première satire de la littérature française moderne. Toujours aussi indépendant, il traduit et publie la traduction de trente Psaumes (1541). Cette tentative audacieuse, accentuée par la publication, par Étienne Dolet, de L'Enfer, a de quoi provoquer la colère des autorités religieuses et judiciaires.
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PLAGIAT
- Écrit par Hélène MAUREL-INDART
- 31 397 mots
- 1 média
En 1672, Molière l’utilise dans Les Femmes savantes pour ridiculiser Trissotin, piètre rimailleur. Le substantif « plagiat » apparaît en 1697 dans le Dictionnaire historique et critique de Pierre Bayle ; enfin, le verbe « plagier » fait son apparition en 1801. Le xviie siècle s’inscrit encore dans la tradition de l’imitation : Jean de Soudier de Richesource, pseudonyme de Jean Oudart, crée une École de plagiat littéraire, après avoir publié en 1667 Le Masque des orateurs, c’est-à-dire la manière de déguiser facilement toutes sortes de discours.