Rimbaldienne
- Adjectif féminin singulier
Définition
- relative à l'œuvre poétique d'Arthur Rimbaud
"rimbaldienne" dans l'encyclopédie
-
BONNEFOY YVES (1923-2016)
- Écrit par Michèle FINCK
- 9 139 mots
- 1 média
Le parcours poétique d'Yves Bonnefoy peut se situer sous le signe de l'injonction rimbaldienne des Illuminations : « trouver le lieu et la formule ». Mais si la hâte est constitutive de la quête rimbaldienne, la maturation progressive est le propre de l'œuvre de Bonnefoy, organisée autour d'un centre générateur bifocal – le « simple » et le « sens ».
-
TRAKL GEORG (1887-1914)
- Écrit par Gérald STIEG
- 4 672 mots
Dans le cas de Trakl, il faut tenir compte aussi bien de son admiration pour Dostoïevski que de la « contamination rimbaldienne » qui a pu agir sur lui. En Autriche où il vit entre Salzbourg, Vienne et Innsbruck, le nom de Trakl est associé à l'éclosion de la modernité d'avant 1914. Après de brefs contacts avec la Jeune Vienne dont les échos sont perceptibles dans les poèmes de jeunesse qui rappellent Nietzsche, Hofmannsthal et Rilke, il se rapproche du cercle du Brenner dont l'âme était Ludwig von Ficker qui, en 1925, fit rapatrier le corps de Trakl à Innsbruck.
-
MANIFESTE DU SURRÉALISME, André Breton Fiche de lecture
- Écrit par Yves LECLAIR
- 5 308 mots
Revendiquant un « non-conformisme absolu » et un « état complet de distraction », le manifeste se clôt sur une formule rimbaldienne : « L'existence est ailleurs ». Pour mieux convaincre, l'argumentation de Breton emprunte au registre lyrique. Le poète, qui écrit à la première personne, exalte ses condamnations et ses enthousiasmes avec des termes appréciatifs et dépréciatifs ainsi que des interjections ; il emploie la métaphore filée du « château » pour désigner le lieu imaginaire où se rassemblent ses amis surréalistes ; sa fantaisie va jusqu'à jouer avec la typographie des pages (caractères, italiques, majuscules, numérotation de paragraphes, listes, frises.
-
LA SYMPHONIE DU HANNETON (J. Thiérrée)
- Écrit par Didier MÉREUZE
- 5 267 mots
Le décor, minimaliste, se résume à un bric-à-brac : un lustre, une malle, un lit, une table, un canapé, un fauteuil, une armoire… L'essentiel du spectacle repose alors sur les interprètes et sur leur maîtrise de tous les arts de la scène : voltige et contorsion avec Raphaëlle Boitel, chant avec Uma Ysamat, jonglage avec Magnus Jakobson, acrobatie et musique avec James Thiérrée lui-même, volant dans les airs, suspendu à un lustre ou jouant du violon en rollers… Tous les protagonistes de cette « parade » rimbaldienne sont aussi comédiens et danseurs.
-
L'ÉCHARPE ROUGE (Y. Bonnefoy) Fiche de lecture
- Écrit par Yves LECLAIR
- 6 003 mots
- 1 média
Dans les « Notes conjointes », Yves Bonnefoy tente de comprendre sa fascination de poète et critique d’art pour l’Italie, terre du rêve, son culte des images et la « royauté » rimbaldienne de ses archétypes, tel ce coucher de soleil sur la mer à Gênes. Une scène parentale primitive élucide alors son analyse : le « parler patois » de ses parents, secret véhicule des disputes comme des moments de communion, incarnerait la langue même, interdite à l'enfant, de la poésie.