Ripieno
- Nom masculin singulier
Définition
- (mot italien) en musique, jeu de l'ensemble de l'orchestre dans le "concerto grosso", s'oppose à "concertino"
"ripieno" dans l'encyclopédie
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RIPIENO, musique
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 1 401 mots
Une autre caractéristique du ripieno italien provient de ses rangs séparés, ce qui permet l'emploi des rangs tels que 2 2/3, 1 1/3, ... comme mutations simples à la manière des nasards, des larigots.
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Concerto grosso op. 6 n° 8, CORELLI (Arcangelo)
- Écrit par Alain FÉRON
- 2 447 mots
Forme Les concerti grossi de Corelli sont tous écrits pour un concertino de deux violons et un violoncelle, et pour un ripieno de deux violons, un alto et une basse. Les huit premiers sont des concertos dits d'Église, forme relativement stricte présentant des mouvements lents et solennels ; les quatre derniers sont des concertos dits de chambre, à la structure plus souple, accordant plus d'importance aux mouvements de danse.
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LARIGOT, musique
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 681 mots
C'est la decimanona (dix-neuvième) du ripieno italien, bien qu'alors traitée en principal (donc destinée au plein-jeu décomposé). Le larigot ordinaire entre de préférence dans le jeu de tierce et le cornet décomposé, dont il est le sixième rang. Sa place habituelle est au positif dorsal où il fournit un timbre particulier au jeu de tierce. Quand il est de taille principale, il est préférable de l'appeler quinte 1 1/3'.
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NASARD, musique
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 1 231 mots
Quand il est en taille de principal, on l'appelle quinte 2 2/3 (ou 5 1/3, 10 2/3) et il entre dans le plein-jeu comme rang séparé ; c'est la duodecima (douzième) du ripieno italien, voire le nasardo espagnol. S'il est associé à la tierce de 1 3/5, c'est un élément essentiel du jeu de tierce et du cornet. Son timbre favorise hautement la clarté polyphonique.
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VIOLONCELLE
- Écrit par Marc VIGNAL
- 3 444 mots
- 1 média
Dans les concertos grossos de Corelli, puis de Vivaldi et de Haendel, il soutient (doublé à l'octave inférieure par la contrebasse) la basse du ripieno, et participe en soliste au concertino, le plus souvent avec deux violons. Ce qui mène au violoncelle utilisé expressément pour ses qualités de soliste : les Ricercare et Canzone de Domenico Gabrieli dit Menghino del Violoncello (1689), les Sonates de Jacchini (1689) comptent parmi les exemples les plus anciens d'un répertoire très vite étendu, en Italie comme ailleurs.