Road-movie

"road-movie" dans l'encyclopédie

• EASY RIDER, film de Dennis Hopper

  • Écrit par Kristian FEIGELSON
  • 5 037 mots
  • 1 média

  Road movie Ce film, symbole d'un jeune cinéma indépendant, est réalisé avec un petit budget de 325 000 dollars. Devenu un classique de la contre-culture américaine, il témoigne à l'époque d'une errance visuelle. Au-delà d'un récit de voyage picaresque, il s'agit de montrer que le rêve américain relève d'un mythe. La course au bonheur utopique des années 1960 finit par déboucher sur un vide.

• JEREMIAH JOHNSON, film de Sydney Pollack

  • Écrit par Laurent JULLIER
  • 4 943 mots

  Cependant, la structure du film de Pollack le rapproche aussi d'un genre fort à la mode à l'époque de sa sortie, le road-movie. Jeremiah se comporte en effet comme les héros des épopées beat et hippy du siècle qui succédera au sien, il « fait la route ». Des rencontres çà et là le retiennent quelques jours, il chemine parfois en compagnie de quelqu'un, mais toujours il repart, comme dans Easy Rider (Dennis Hopper, 1969) ou Point Limite Zéro (Vanishing Point, 1971, Richard T.

• KON SATOSHI (1963-2010)

  • Écrit par Karen SPARKS
  • 1 818 mots

  Il travaille sur The Dream Machine, sorte de « road movie pour robots » – la première de ses œuvres qui convienne aux enfants –, lorsqu'il meurt le 24 août 2010, dans la capitale nippone.

• STRICK JOSEPH EZEKIEL (1923-2010)

  • Écrit par Encyclopædia Universalis
  • 2 000 mots

  Le cinéaste tourne ensuite, entre autres films, Road Movie (1974), dans lequel une prostituée se fait maltraiter durant un périple à travers les États-Unis, et une nouvelle adaptation de James Joyce, A Portrait of the Artist as a Young Man (1977). Parallèlement à sa carrière de cinéaste, Joseph Strick fut aussi un homme d'affaires prospère, et l'inventeur d'un simulateur de mouvement à six axes destiné aux parcs de divertissement.

• SCOTT RIDLEY (1937- )

  • Écrit par Encyclopædia Universalis
  • 2 599 mots

  Si le décor de Thelma and Louise (1991, Thelma et Louise) n'en est pas moins remarquable, ce road movie, qui attire tous les regards grâce à ses deux héroïnes et ses accents féministes, vaut à Scott une nomination aux oscars. Après une série d'échecs face à la critique et dans les salles, Scott tourne le péplum Gladiator (2000, Gladiator), avec lequel il obtient l'oscar du meilleur film et sa deuxième nomination pour celui du meilleur réalisateur.