Robe-fourreau
- Nom féminin singulier
Définition
- robe en forme de fourreau, collée au corps
"robe-fourreau" dans l'encyclopédie
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SOLIDOR SUZY (1900-1983)
- Écrit par Robert de LAROCHE
- 4 146 mots
Vêtue d'une robe-fourreau qui met en valeur sa silhouette, les bras le long du corps, légèrement appuyée à un piano (que tient le compositeur Léo Poli) sur lequel on a jeté un châle, entourée de ses portraits, Solidor laisse à sa seule voix le soin de faire naître images et émotions. Au music-hall – on la verra à l'Alhambra, à l'A.B.C. et au Casino de Paris –, son personnage hiératique ne fait pas la conquête du public populaire.
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FORTUNY MARIANO (1871-1949)
- Écrit par Guillaume GARNIER
- 6 245 mots
- 1 média
Cette robe-fourreau, avec ouverture centrale d'encolure et, le long des manches, ouverture avec laçage à coulisse, est brevetée en 1909. Pour conserver aux robes Delphos leur plissé intact, Fortuny invente de les rouler en torsade dans de petites boîtes à chapeaux. Il emprunte à la Renaissance des sortes de tabards en velours, et s'inspire également de la tunique copte, du kimono, du burnous, du caftan, pour des vêtements enveloppants et fluides d'où sont bannis les artifices, alors courants, destinés à reconstruire la silhouette féminine, tels corsets et petites tournures.
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DIOR CHRISTIAN (1905-1957)
- Écrit par Guillaume GARNIER et Encyclopædia Universalis
- 7 018 mots
- 4 médias
La dernière collection de Christian Dior, présentée à l'automne de 1957 et intitulée « Ligne Fuseau », a pour dominante la robe-fourreau, souple, qui effleure la poitrine et les hanches, sans marquer la taille : le couturier a ainsi, en une douzaine d'années, franchi toutes les étapes, depuis la robe cintrée du new-look jusqu'à son contraire, la tunique libre.
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SAINT LAURENT MATHIEU SAINT-LAURENT dit YVES (1936-2008)
- Écrit par Guillaume GARNIER et Encyclopædia Universalis
- 7 667 mots
Des influences culturelles Pour l'automne-hiver de 1965-1966, Saint Laurent développe avec succès le thème de la petite robe fourreau, en jersey, ornée d'un grand motif emprunté à Mondrian ou à Poliakoff, et propose un imperméable intégrant un matériau nouveau, le vinyle. L'automne-hiver de 1966-1967 voit l'éclosion de la célèbre série des robes pop art en jersey aux motifs linéaires de couleurs contrastées qui transgressent en douceur les normes de la haute couture.