Roman-fleuve
- Nom masculin singulier
Définition
- long roman mettant en scène de nombreux personnages
- familièrement, récit qui n'en finit pas
"roman-fleuve" dans l'encyclopédie
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MELNIKOV PAVEL IVANOVITCH, dit ANDREÏ PETCHERSKI (1818-1883)
- Écrit par Alexis BERELOWITCH
- 2 027 mots
Petcherski a juste le temps de finir, avant sa mort, son deuxième roman-fleuve.
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XIYOU JI [SI-YEOU KI]
- Écrit par André LEVY
- 1 776 mots
Ce roman-fleuve (cent chapitres) en chinois vulgaire, aboutissement de la longue élaboration d'une matière populaire, échappe à toute qualification précise. Des quatre êtres surnaturels qui accompagnent le moine pour le protéger des embûches et des tentations du voyage, le plus actif est le singe, et le plus pittoresque le cochon, le cheval blanc ne sortant guère de son rôle de monture.
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FERRANTE ELENA (1943 ?- )
- Écrit par Giovanni JOPPOLO
- 5 999 mots
Un roman-fleuve Elena Ferrante propose ici une certaine « lisibilité romanesque » de l’histoire italienne de ces soixante dernières années. Une structure narrative qui n’est pas sans faire penser aux séries télévisées dont les soubassements nous renvoient aux mécanismes de l’épopée. Dans cette saga d’environ 1 600 pages, les grands thèmes dans lesquels l’auteur excelle sont certainement ceux de la famille étendue, là où la parenté englobe toute une communauté dans un modèle social, économique et religieux aussi stable que contraignant.
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SETH VIKRAM (1952- )
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 2 485 mots
Ce roman-fleuve d'un réalisme prodigieux, évoquant les relations entre quatre familles indiennes après l'indépendance, s'apparente aux chefs-d'œuvre du xixe siècle par sa portée sociale et sa profondeur émotionnelle et psychologique. Il invite ainsi à la comparaison avec Tolstoï, Balzac et Dickens. Dans le roman suivant, An Equal Music (1999, Quatuor), l'écrivain relate une histoire d'amour qui naît cette fois en Europe, dans le monde de la musique classique.
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XÉNOPOULOS GRIGORIOS (1867-1951)
- Écrit par Gilles ORTLIEB
- 3 052 mots
Socialiste, Xénopoulos le fut un temps, comme en témoigne son œuvre la plus marquante (une trilogie : Plousioi kai Ptôchoi, « Riches et Pauvres », 1926 ; Timioi kai Atimoi, « Gens de bien et Gens de rien », 1927 ; Tucheroi kai Atuchoi, « Chanceux et malchanceux », 1928), mais, perméable aux courants de la pensée contemporaine, et en particulier aux découvertes de la psychanalyse, il se montra ensuite partisan d'un certain réalisme psychologique (ainsi dans son roman-fleuve Ho Kosmakès, « Kosmakis », relatant les tribulations d'un séducteur).