Romanisme
- Nom masculin singulier
Définition
- en religion, doctrine de l'Église romaine
"romanisme" dans l'encyclopédie
-
VAN HEEMSKERCK MAERTEN (1498-1574)
- Écrit par Jacques FOUCART
- 2 984 mots
À Michel-Ange il doit peut-être cette passion des anatomies et cette gesticulation poussée jusqu'à l'insoutenable qui donnent à toutes les créations de Heemskerck un si curieux aspect expressionniste en nette surenchère, sinon en complète opposition, avec le romanisme sobre, digne et harmonieux de son maître. Par là, il se rapproche d'autant plus d'un autre Nordique italianisant convaincu qui éprouve la même horreur du vide et tend aux mêmes crispations stylistiques (mais à un degré toujours moindre cependant) : Frans Floris, son exact contemporain à Anvers.
-
JANSSENS ABRAHAM (1575/76-1632)
- Écrit par Jacques FOUCART
- 4 192 mots
- 1 média
Il est, un moment, son seul vrai rival, comme le rapporte Sandrart, à la jonction du vieux romanisme flamand, du maniérisme tardif et du récent caravagisme plus difficilement accueilli dans les Flandres que dans les Pays-Bas du Nord. Après une première formation, vers 1584-1585, chez Jan Snellinck, peintre d'histoire italianisant dans le goût de Maerten de Vos, on trouve Janssens à Rome dès 1598 (donc bien avant Rubens) où il réside jusqu'en 1601, date de son admission dans la gilde d'Anvers comme franc-maître (en 1601, Janssens a encore peint un tableau en Italie, Diane et Callisto, conservé au musée des Beaux-Arts de Budapest, tout maniériste de conception).
-
DVOŘÁK MAX (1874-1921)
- Écrit par Roland RECHT
- 5 430 mots
En 1904, il publie son grand travail sur L'Énigme de l'art des frères Van Eyck (Das Rätsel der Kunst der Brüder Van Eyck) complété bientôt par Les Débuts de la peinture hollandaise (Die Anfänge der holländischen Malerei, 1908) et par Sur les antécédents historiques du romanisme néerlandais (Über die geschichtlichen Voraussetzungen des niederländischen Romanismus, 1920).
-
IBN GUZMAN (1095 env.-1160)
- Écrit par ETIEMBLE
- 6 901 mots
Non pas tant à cause des bribes de romanisme qui se retrouvent dans sa langue : c'était normal en Espagne andalouse (et, du reste, aucune finale de ses zadjals n'est composée en langue romane), mais à cause de ses relations avec la technique des troubadours de langue d'oc. Quand on ne cède pas au chauvinisme, il semble malaisé de contester l'heureuse influence du zadjal sur la métrique et quelquefois la thématique des troubadours.
-
VÉRONÈSE (1528-1588)
- Écrit par Terisio PIGNATTI
- 11 855 mots
- 5 médias
Il n'y trouva pas seulement une incitation explicite à suivre le « romanisme » monumental, dans le sillage de Michel-Ange ou du dernier Raphaël, mais surtout, semble-t-il, l'occasion de revenir au sens architectural de l'espace, figures et couleurs s'ordonnant alors à l'intérieur de celui-ci. Par Mantoue peut-être, ou directement à Parme, et, de toute manière, grâce aux gravures et aux dessins de Parmesan et de Primatice, Véronèse entra ensuite en relation avec la peinture de Corrège et reçut de ces exemples de très fortes impressions, surtout en raison de leur correspondance avec sa propre conception originelle de la couleur, qu'il était porté à traiter en des tons froids s'accordant à travers dissonances et contrastes plutôt que fondus dans une sorte de brassage.