Sève
- Nom féminin singulier
Définition
- en botanique, liquide nourricier des végétaux
- au figuré, ce qui donne de la force, de la vigueur
"sève" dans l'encyclopédie
-
SÈVES
- Écrit par René HELLER
- 40 490 mots
- 10 médias
L' eau, les substances nutritives, les déchets et les hormones sont, dans les plantes, généralement transportés d'un organe à un autre par deux courants : la sève brute qui, dans les vaisseaux, transporte les matériaux venant de l'absorption racinaire et la sève élaborée qui, dans les tubes criblés du phloème, véhicule les substances organiques provenant des tissus assimilateurs ou des réserves.
-
BOULEAU
- Écrit par Pierre LIEUTAGHI
- 2 522 mots
La sève, extraite en mars, a les mêmes usages ; elle s'emploie aussi dans les maladies chroniques du foie. Dans l'usage externe, la décoction des feuilles (50 g/l) et des jeunes rameaux (150 g/l) est détersive et désinfectante dans les dermatoses d'origine interne ou parasitaire (en lotions, compresses, ou mêlée à l'eau des bains). La sève avait, au xvie siècle, une certaine réputation de cosmétique : on lui prêtait le pouvoir d'effacer les taches de rousseur et elle passait aussi pour un remède de la calvitie.
-
TRACHÉOPHYTES
- Écrit par Jean-Yves DUBUISSON et Sabine HENNEQUIN
- 12 511 mots
- 5 médias
Cependant, on observe chez certaines mousses, en particulier chez les formes les plus robustes, des tissus conducteurs, les hydroïdes et les leptoïdes, assurant respectivement la conduction de la sève brute et de la sève élaborée, soit des fonctions analogues respectivement à celles du xylème et du phloème. Toutefois, les hydroïdes ne sont pas lignifiées.
-
CALLOSE
- Écrit par Jacques DAUTA
- 1 160 mots
Mais, en général, le tube criblé, une fois obstrué, meurt, et ne peut plus servir à la conduction de la sève qui se fait par de nouveaux tubes criblés, formés par le cambium ou assise génératrice libéroligneuse.
-
CORMUS
- Écrit par Delphine CARTIER
- 2 166 mots
Sur une coupe transversale, le cormus de l'extérieur vers l'intérieur montre divers tissus, en principe bien différenciés, qui sont : un épiderme pourvu de stomates ; des parenchymes chlorophylliens et assimilateurs ou des parenchymes de réserves ; des tissus conducteurs : du liber ou phloème dont les tubes criblés contiennent un liquide nourricier, la sève élaborée, et du bois ou xylème dont les vaisseaux conduisent la sève brute (eau chargée de sels minéraux) puisée dans le sol par la plante.