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Sécularisation

  • Nom féminin singulier

Définition

  1. action de faire passer du domaine ecclésiastique au domaine laïc; le résultat de cette action

"sécularisation" dans l'encyclopédie

  • RELIGION La sécularisation

    • Écrit par François-André ISAMBERT
    • 18 821 mots
    • 1 média

    Interrogation à laquelle il répond, tant bien que mal, par une transformation du langage, qui devient sécularisation du langage religieux. Le Dieu annoncé à la cité séculière ne peut l'être que par la médiation de l'action sociale et politique de ceux qui en apportent le témoignage. La sécularisation interne Ainsi l'adaptation au monde séculier peut conduire à une certaine sécularisation des religions, non par simple influence de la sécularisation externe, mais pour répondre mieux à celle-ci.

  • DES DIFFICULTÉS AVEC LA PHILOSOPHIE DE L'HISTOIRE (O. Marquard)

    • Écrit par Francis AFFERGAN
    • 4 913 mots

    L'auteur entend par « philosophie de l'histoire », cette torsion scientifique de la lecture du monde humain que l'idée de progrès et celle de sécularisation accouplées ont fait subir à la pensée depuis les Lumières. Il voit en elle la consomption suprême dans laquelle, au xixe siècle, les Temps modernes ont atteint leur apogée et trouvé leur terme avec le mythe trompeur de l'émancipation.

  • VATTIMO GIANNI (1936- )

    • Écrit par Francis WYBRANDS
    • 5 974 mots

    La notion de sécularisation autour de laquelle l'auteur a organisé un numéro de la revue annuelle qu'il dirige, Filosofia'86 (La Sécularisation de la pensée, 1988), implique l'affaiblissement de la pensée, ses prises de distance par rapport à une origine, mais aussi une « authentique réouverture du dialogue avec cette provenance ». Dans Credere di credere (1996 ; Espérer croire, 1998), dans Dopo la Cristianità (2002 ; Après la chrétienté.

  • HISTOIRE ET SALUT (K. Löwith) Fiche de lecture

    • Écrit par Jean GREISCH
    • 5 337 mots

     Kervégan, Gallimard, 2002) vient enrichir le débat sur la « sécularisation » et ses enjeux, relancé en 1985 par Marcel Gauchet avec Le Désenchantement du monde. Pour Löwith, proche en cela de Max Weber, on ne comprend le processus de la sécularisation que si l'on tient compte des présupposés théologiques qui la sous-tendent. Pour Hans Blumenberg au contraire, elle est, comme il s'est efforcé de le montrer dans La Légitimité des temps modernes le produit inévitable d'une rationalité dominée par la curiosité théorique et la quête d'autonomie.

  • LA LÉGITIMITÉ DES TEMPS MODERNES (H. Blumenberg)

    • Écrit par Michel NARCY
    • 5 031 mots

    Prenons par exemple le concept de sécularisation, auquel Blumenberg consacre sa première partie, la plus polémique. On a souvent dit que la philosophie moderne ne serait qu'une théologie laïcisée, et la philosophie de l'histoire, une eschatologie qui n'ose plus dire son nom. À l'encontre de cette réduction du moderne à du théologique sécularisé, Blumenberg soutient que l'eschatologie est elle-même le fruit d'une sécularisation, c'est-à-dire de l'accommodement au « siècle », à un monde décidément installé dans la durée, de l'annonce de l'imminence du Royaume de Dieu.

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