Séméiologique
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
- en linguistique, relatif à la séméiologie, science étudiant les systèmes de signes
Synonyme
- sémiologique
"séméiologique" dans l'encyclopédie
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CLÉRAMBAULT GAËTAN GATIAN DE (1872-1934)
- Écrit par Jacques POSTEL
- 2 644 mots
Néanmoins, elle recouvre une analyse séméiologique et psychopathologique très approfondie, accompagnée d'un sens intuitif de la personnalité morbide envisagée dans son individualité et sa totalité. En ce sens, les observations très détaillées et richement documentées du maître de l'Infirmerie spéciale ont eu une grande influence sur les psychiatres les plus éloignés de cette pensée mécaniciste : des phénoménologues comme Eugène Minkowski et certains psychanalystes, notamment Jacques Lacan, n'ont cessé de rappeler l'importance de cet enseignement clinique exceptionnel.
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GLYCÉMIE
- Écrit par Jack BAILLET et Encyclopædia Universalis
- 17 609 mots
- 2 médias
Valeur séméiologique de l'étude de la régulation glycémique Inventée en 1908 par Baudoin, l'épreuve d'hyperglycémie provoquée a été une des préoccupations principales des « métabologues ». Elle consiste à apprécier les variations de la glycémie après surcharge du sang en glucose. Il est particulièrement intéressant de coupler la courbe d'hyperglycémie avec les variations de concentration des acides gras non estérifiés et des taux d'insuline et de STH.
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RAISONNEMENT
- Écrit par Robert BLANCHÉ
- 27 554 mots
Le raisonnement du fait au fait pourrait être appelé séméiologique, consistant à conclure un fait d'un autre qui en est le signe. Il joue un grand rôle dans la pensée causale. On y retrouve les deux formes, régressive ou progressive, selon qu'on remonte de l'effet (signe révélateur) à la cause (reconstruction de l'historien ou du policier, diagnostic du médecin) ou qu'on va de la cause (signe annonciateur) à l'effet (prévision du météorologiste, pronostic, prospective).
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ÉPILEPSIE
- Écrit par Henri GASTAUT et François MIKOL
- 33 903 mots
- 3 médias
Rythme des crises Parallèlement à la classification séméiologique adoptée par la Ligue internationale contre l'épilepsie, les crises épileptiques doivent également être envisagées en fonction de leur répartition dans le temps, ce qui permet de distinguer : – des crises isolées, qui revêtent habituellement l'aspect d'une crise généralisée convulsive survenant accidentellement chez un sujet prédisposé aux convulsions, sujet qui ne doit pas être considéré comme un épileptique, car une crise isolée n'est pas suffisante pour constituer une épilepsie : c'est le cas, par exemple, d'un nourrisson ayant fait une ou quelques convulsions au cours d'épisodes fébriles, ou d'une femme ayant présenté une ou quelques crises au cours d'une toxicose gravidique ; dans le premier cas, on parlera de convulsions hyperthermiques accidentelles et, dans le second, d'éclampsie puerpérale, mais pas d'épilepsie chronique ; – des crises répétées à intervalles plus ou moins éloignés, qui caractérisent les épilepsies proprement dites et qui surviennent : habituellement de façon fortuite, sans facteur déclenchant apparent ; rarement de façon cyclique, à intervalles plus ou moins réguliers (quelquefois en relation avec un cycle biologique évident tel que la menstruation et le nycthémère) ; exceptionnellement de façon provoquée par des facteurs non sensoriels (fatigue, alcool, émotion, etc.