Séméiologique
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
- en linguistique, relatif à la séméiologie, science étudiant les systèmes de signes
Synonyme
- sémiologique
"séméiologique" dans l'encyclopédie
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CLÉRAMBAULT GAËTAN GATIAN DE (1872-1934)
- Écrit par Jacques POSTEL
- 2 644 mots
Néanmoins, elle recouvre une analyse séméiologique et psychopathologique très approfondie, accompagnée d'un sens intuitif de la personnalité morbide envisagée dans son individualité et sa totalité. En ce sens, les observations très détaillées et richement documentées du maître de l'Infirmerie spéciale ont eu une grande influence sur les psychiatres les plus éloignés de cette pensée mécaniciste : des phénoménologues comme Eugène Minkowski et certains psychanalystes, notamment Jacques Lacan, n'ont cessé de rappeler l'importance de cet enseignement clinique exceptionnel.
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GLYCÉMIE
- Écrit par Jack BAILLET et Encyclopædia Universalis
- 20 023 mots
- 2 médias
Une vue perspective de la dynamique de la régulation, conduisant à des modèles de régulation, fera comprendre l'intérêt séméiologique qui s'attache en pratique médicale à l'exploration fonctionnelle de la régulation de la glycémie. Les lieux du métabolisme glucidique Les lieux du métabolisme glucidique comprennent deux plaques tournantes essentielles (la cellule hépatique et la cellule graisseuse) et un lieu privilégié d'utilisation (la cellule musculaire).
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RAISONNEMENT
- Écrit par Robert BLANCHÉ
- 27 554 mots
Le raisonnement du fait au fait pourrait être appelé séméiologique, consistant à conclure un fait d'un autre qui en est le signe. Il joue un grand rôle dans la pensée causale. On y retrouve les deux formes, régressive ou progressive, selon qu'on remonte de l'effet (signe révélateur) à la cause (reconstruction de l'historien ou du policier, diagnostic du médecin) ou qu'on va de la cause (signe annonciateur) à l'effet (prévision du météorologiste, pronostic, prospective).
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ÉPILEPSIE
- Écrit par Henri GASTAUT et François MIKOL
- 33 903 mots
- 3 médias
Rythme des crises Parallèlement à la classification séméiologique adoptée par la Ligue internationale contre l'épilepsie, les crises épileptiques doivent également être envisagées en fonction de leur répartition dans le temps, ce qui permet de distinguer : – des crises isolées, qui revêtent habituellement l'aspect d'une crise généralisée convulsive survenant accidentellement chez un sujet prédisposé aux convulsions, sujet qui ne doit pas être considéré comme un épileptique, car une crise isolée n'est pas suffisante pour constituer une épilepsie : c'est le cas, par exemple, d'un nourrisson ayant fait une ou quelques convulsions au cours d'épisodes fébriles, ou d'une femme ayant présenté une ou quelques crises au cours d'une toxicose gravidique ; dans le premier cas, on parlera de convulsions hyperthermiques accidentelles et, dans le second, d'éclampsie puerpérale, mais pas d'épilepsie chronique ; – des crises répétées à intervalles plus ou moins éloignés, qui caractérisent les épilepsies proprement dites et qui surviennent : habituellement de façon fortuite, sans facteur déclenchant apparent ; rarement de façon cyclique, à intervalles plus ou moins réguliers (quelquefois en relation avec un cycle biologique évident tel que la menstruation et le nycthémère) ; exceptionnellement de façon provoquée par des facteurs non sensoriels (fatigue, alcool, émotion, etc.