Sémantème
- Nom masculin singulier
Définition
- en linguistique, ce qui regroupe les caractéristiques sémantiques d'un mot
"sémantème" dans l'encyclopédie
-
SÈME, linguistique
- Écrit par Catherine FUCHS
- 7 569 mots
Ainsi Bernard Pottier (Linguistique générale : théorie et description, 1974) distingue-t-il, à l'intérieur même du sémème, trois grands ensembles de sèmes, appelés respectivement « sémantème », « classème » et « virtuème ». Le sémantème est l'ensemble des sèmes dénotatifs, reconnus de façon stable par la quasi-totalité des locuteurs de la langue, et spécifiques, c'est-à-dire qui permettent de distinguer deux sémèmes voisins ; par exemple « biréacteur » comporte dans son sémantème le sème « deux » et « triréacteur » le sème « trois ».
-
MORPHÈME
- Écrit par Louis-Jean CALVET
- 5 222 mots
On l'a d'abord employé pour désigner l'unité repérable dans un complexe morphologique où se découpaient un élément porteur de sens (appelé lexème ; parfois, mais plus rarement, sémantème) et un autre, grammatical, signalant l'appartenance à l'une des parties du discours (nom, adjectif, verbe, etc.). Ainsi, les termes chanteur et chanter présenteront dans cette terminologie un même lexème, chant-, et deux morphèmes différents, -eur et -er.
-
STOÏCISME
- Écrit par Jacques BRUNSCHWIG et Urs EGLI
- 40 873 mots
- 2 médias
Trois choses y sont étroitement liées : le signifiant, le signifié ou sémantème (lekton), et le corrélat de ceux-ci dans la réalité. Dans la théorie stoïcienne du signifiant apparaît une sorte de double articulation : le signifiant peut être conçu comme suite de phonèmes (lexis) où comme suite de mots (logos). La suite de mots est soit grammaticale, soit agrammaticale.
-
FRUSTRATION
- Écrit par Jacques NASSIF
- 42 792 mots
Analyse sémantique Devant cette richesse lexicale, il était inévitable que la formation d'un sémantème représente un appauvrissement. Les voies que suit la définition de ce terme dans le vocabulaire des différents discours où il est noté prennent en effet toujours la forme d'une fourche, la frustration étant opposée à un terme qui lui sert très vaguement d'antonyme.
-
CHINOISE (CIVILISATION) La littérature
- Écrit par Paul DEMIÉVILLE, Jean-Pierre DIÉNY, Yves HERVOUET, François JULLIEN, Angel PINO et Isabelle RABUT
- 261 289 mots
- 3 médias
Dans l'écriture chinoise actuelle, l'immense majorité des signes est formée de deux éléments, l'un qui se rapporte au phonème, l'autre au sémantème. L'écriture est donc devenue phonographique dans une certaine mesure. Mais les scribes qui l'ont fixée au cours des siècles n'ont pas cherché à noter tous les éléments du phonème (initiale, finale, ton) et surtout l'évolution phonétique à travers les siècles a varié considérablement, si bien qu'à voir pour la première fois un signe inconnu il est impossible d'en deviner la prononciation exacte.