Sénatoriaux
- Adjectif masculin pluriel
Définition
- relatifs au Sénat, assemblée qui, avec l'Assemblée nationale, constitue le Parlement français
- relatifs à un sénateur, représentant des collectivités territoriales
"sénatoriaux" dans l'encyclopédie
-
NÉRON (37-68)
- Écrit par Claude LEPELLEY
- 6 810 mots
Le complot découvert, la terreur régna dans les milieux sénatoriaux : un grand nombre d'hommes en vue furent tués ou durent s'ouvrir les veines, parmi lesquels Sénèque et le poète Lucain. On utilisa largement la délation et, les biens des condamnés étant confisqués, la terreur devint un expédient fiscal. La chute de Néron Jusqu'alors, l'Empire dans son ensemble n'avait guère souffert de la démence croissante du prince.
-
ROME ET EMPIRE ROMAIN L'Antiquité tardive
- Écrit par Yann LE BOHEC et Paul PETIT
- 29 993 mots
- 7 médias
En Occident, la Gaule a produit des rhéteurs qui ont laissé des panégyriques des empereurs et elle a fourni le poète et professeur bordelais Ausone, ami de Valentinien et de Gratien, et à Rome les cercles sénatoriaux païens (Symmaque, Prétextat, Nicomaque Flavien) sont très attachés au passé, qu'ils étudient et exaltent, entre deux fonctions politiques.
-
CICÉRON (106-43 av. J.-C.)
- Écrit par Alain MICHEL et Claude NICOLET
- 32 406 mots
- 1 média
Cette attitude à la fois nuancée et exigeante est dictée à Cicéron par les penseurs de l'Académie, en particulier Charmadas, élève de Carnéade, dont l'influence lui a été transmise à la fois par ses maîtres romains, de grands orateurs sénatoriaux, Antoine et Crassus, qu'il fait parler dans le De oratore, et par son propre professeur de philosophie, Philon de Larissa, scholarque de la Nouvelle Académie, qui mêlait à son enseignement des cours de rhétorique (De oratore, III, 110).
-
GAULE
- Écrit par Jean-Paul DEMOULE et Jean-Jacques HATT
- 145 401 mots
- 5 médias
Bien que le régime dictatorial des Flaviens, appuyé sur l'armée et l'administration, où désormais les procurateurs équestres contrebalançaient l'autorité des fonctionnaires sénatoriaux, se heurtât à l'opposition de l'aristocratie civile, la dynastie était populaire auprès de l'armée des frontières et des colons des provinces nouvellement annexées, comme de ceux des régions voisines.
-
ITALIE Histoire
- Écrit par Michel BALARD, Paul GUICHONNET, Jean-Marie MARTIN, Jean-Louis MIÈGE et Paul PETIT
- 151 234 mots
- 42 médias
La participation des alliés italiens aux grandes conquêtes méditerranéennes et aux guerres puniques, les souffrances même endurées en commun et les avantages acquis (butins, afflux d'esclaves, enrichissement général de la péninsule) parachevèrent l'assimilation des esprits et des mœurs, trop vite même pour l'égoïsme conservateur de certains éléments sénatoriaux : de 90 à 88, de nombreux peuples alliés durent prendre les armes pour arracher enfin la « naturalisation » complète de l'Italie.