Séquanien
- Nom masculin singulier
- Adjectif masculin singulier
Définition
Employé comme adjectif
- relatif à la Seine
Employé comme nom
- étage de la période jurassique
"séquanien" dans l'encyclopédie
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YONNE
- Écrit par Marcel-M. CHARTIER
- 2 898 mots
- 1 média
Seule partie du réseau séquanien à ne pas être contenue dans le Bassin parisien, le haut réseau de l'Yonne coule sur le Morvan, région bien arrosée (de 1 200 à 1 300 mm par an), et imprime à la rivière un tempérament montagnard qui peut encore se manifester par des pulsations vigoureuses dans son cours inférieur. L'Yonne apporte en moyenne 93 mètres cubes par seconde à la Seine, selon un régime thermopluvial océanique que caractérisent de hautes eaux d'hiver (l'onde de crue arrive la première à Paris) et des basses eaux d'été (minimum naturel inférieur à 10 m3/s).
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SEINE
- Écrit par Marcel-M. CHARTIER
- 4 879 mots
- 3 médias
La situation et les caractères de ce bassin-versant en hémicycle confèrent au réseau séquanien les traits de la province hydrologique des plaines atlantiques. La Seine, ayant 776 kilomètres de longueur, connaît une alimentation homogène, réglée par l'influence successive des pluies océaniques, qui profitent aux rivières en saison froide, et de la température, qui commande les prélèvements par évapotranspiration en été : le fleuve écoule moins de 30 p.
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JURA
- Écrit par Georges CHABOT, Paul CLAVAL, André GUILLAUME, Solange GUILLAUME, Philippe HEBEISEN, Patrick RÉRAT et Encyclopædia Universalis
- 26 459 mots
- 4 médias
Les couches marneuses à astartés du Séquanien franc-comtois passent au faciès argovien. Au Kimméridgien, les faciès carbonatés de la plate-forme gagnent vers le sud-est puis envahissent tout le Jura. S'édifie alors une véritable barrière corallienne (récif de Valfin, Saint-Germain-de-Joux), qui émerge temporairement (brèches à cailloux noirs, à characées, couches bitumineuses d'Orbagnoux).
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FRANCE (Le territoire et les hommes) Géologie
- Écrit par Jean AUBOUIN, Jean COGNÉ, Michel DURAND-DELGA, François ELLENBERGER, Jean-Paul von ELLER, Jean GOGUEL, Charles POMEROL, Maurice ROQUES et Étienne WINNOCK
- 91 799 mots
- 26 médias
Après une interruption de sédimentation au début du Jurassique supérieur, les faciès restent différents dans l'ouest (marnes à Ammonites et calcaires) et dans l'est (massif calcaréo-dolomitique unique du Dogger au Séquanien). Au cours du Kimméridgien, les dépôts argilo-calcaires bien rythmés témoignent du maximum d'extension et de régularité des dépôts marins dont la régression se marque au Portlandien par l'apparition de dolomies et de brèches (bassin de l'Adour), de calcaires lacustres (bassin de Parentis) et d'anhydrite (Gers).