Séquencer
- Verbe à l'infinitif
Définition
- en informatique, découper en une suite ordonnée d'opérations ou d'éléments
"séquencer" dans l'encyclopédie
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SÉQUENCE, biochimie
- Écrit par Didier LAVERGNE
- 820 mots
Les acides nucléiques et les protéines sont des molécules organiques comparables à des chaînes dont les maillons, ou sous-unités, sont respectivement des nucléotides et des acides aminés. L'existence de plusieurs types de nucléotides et de nombreuses espèces d'aminoacides détermine au long des chaînes qu'ils constituent une hétérogénéité structurale, dite séquentielle.
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SÉQUENCE, musique
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 1 814 mots
Forme de composition liturgique monodique qui proliféra du ixe au xive siècle. On en connaît près de 4 500 séquences ; Pie V, au concile de Trente, réduisit leur nombre à cinq dans la liturgie romaine : Lauda Sion, Stabat Mater, Veni Sancte Spiritus, Victimae paschali laudes, Dies irae (cette dernière est d'ailleurs plutôt un planctus). Les théories s'opposent pour en déterminer les origines.
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SÉQUENCE, poétique
- Écrit par Véronique KLAUBER
- 979 mots
La séquence en narratologie est la combinaison d'au moins trois fonctions (ou atomes narratifs découverts et décrits par Vladimir Propp dans La Morphologie du conte). Elles correspondent d'une manière générale, et dans l'ordre, à une virtualité d'action, à sa réalisation et au résultat de celle-ci (cf. Claude Bremond, « La Logique des possibles narratifs », in Communications, no 8).
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SÉQUENCE DE SAINTE EULALIE
- Écrit par Bernard CERQUIGLINI
- 1 842 mots
La bibliothèque de Valenciennes conserve un manuscrit latin où l'on copia, sans doute à l'abbaye de Saint-Amand-les-Eaux dans la première moitié du ixe siècle, une traduction latine des œuvres de saint Grégoire de Nazianze. Ce manuscrit fut ensuite l'objet d'une double intervention qui lui donne une place éminente dans l'histoire de la littérature française.
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SÉQUENÇAGE D'ADN, en bref
- Écrit par Nicolas CHEVASSUS-au-LOUIS
- 952 mots
Après des années d'efforts, il parvient en 1977 à séquencer le premier génome, celui d'un virus bactérien, d'une longueur de 5 386 bases. Sa méthode lui vaut – fait exceptionnel – d'être récompensé en 1980 d'un second prix Nobel. Améliorée et automatisée, elle est toujours utilisée dans les programmes modernes de séquençage, dont ceux qui sont menés dans le centre qui porte son nom à Cambridge, et où a été séquencé près du tiers du génome humain.