Sérénité

"sérénité" dans l'encyclopédie

• THORN PRIKKER JAN (1868-1932)

  • Écrit par Encyclopædia Universalis
  • 1 084 mots

  L'œuvre de Thorn Prikker est plus tournée vers l'abstraction et la sérénité que celle de ses compagnons. La Mariée (1893) est l'une de ses peintures les plus connues. Figure importante du renouveau de l'art religieux, Thorn Prikker s'est rendu célèbre par ses vitraux, dans lesquels il reprend des thèmes chrétiens dans un langage moderne. À partir de 1904, il enseigne et travaille en Allemagne, où il dessine des mosaïques, des tissus et des vitraux, comme ceux réalisés pour l'église Saint George en 1930.

• TÊTE DE LA STATUE COLOSSALE DE CONSTANTIN (Rome)

  • Écrit par Gilles SAURON
  • 1 194 mots
  • 1 média

  Elle montre un visage impassible, conforme au style classicisant des images cultuelles exprimant la sérénité divine. Si la chevelure, formée de mèches courtes s'alignant en couronne au-dessus du front s'inspire de celle de Trajan, et, au-delà, de celle d'Auguste, c'est-à-dire des empereurs restés les plus populaires dans la mémoire des Romains, ce sont surtout les yeux qui attirent l'observateur, en raison de leur dimension impressionnante et du profond creusement des iris en forme de haricot : les yeux, traditionnellement considérés comme les miroirs de l'âme et les révélateurs du caractère reflètent ici le maximum de lumière et manifestent la puissance tranquille d'un empereur assimilé au roi des dieux.

• HODGES CORNELIUS dit JOHNNY (1906-1970)

  • Écrit par Alain GERBER
  • 1 239 mots

  Un sens architectural jamais pris en défaut le fait enchaîner des chorus à la cambrure franche, aux articulations nettes, à la construction limpide, avec une sérénité qui, dans les dernières années de sa vie, touche au plus complet détachement : « Ce n'est pas la peine que je pense à ce que je fais, confiait-il, mes doigts se meuvent tout seuls sur les clés.

• TRAINI FRANCESCO (mort apr. 1347)

  • Écrit par Marie-Geneviève de LA COSTE-MESSELIÈRE
  • 1 274 mots

  Mais, à vrai dire, aucune des attributions proposées n'a fait l'unanimité de la critique, notamment celle du célèbre Triomphe de la mort, au camposanto de Pise, avec l'Allégorie des trois morts et des trois vifs (détruit en 1944), œuvre majeure du Trecento par la qualité du dessin (que préservent les sinopie subsistantes) et la vivacité de l'invention, opposant à la rencontre terrifiante des trois morts dans leur cercueil et à la lutte des démons et des anges se disputant les humains la sérénité d'une cour d'amour assemblée sous les frondaisons légères d'un bosquet, ignorant les génies funèbres qui les menacent.

• DÍAZ MIRÓN SALVADOR (1853-1928)

  • Écrit par Sylvie LÉGER
  • 1 498 mots

  Son œuvre fondamentale, l'unique selon l'auteur, est Lascas (1901) dont les vers sont empreints de sérénité, de délicatesse, dévoilant l'évolution intérieure du poète, qui exprime sa solitude par des jeux d'accents et de rythmes. L'émotion, qui était l'élément central dans sa poésie antérieure, cède le pas à la recherche formelle ; Díaz Mirón en revient à la syntaxe latine, il supprime dans la phrase les particules grammaticales qui ne sont pas accentuées, il enrichit la rime.