Sôtô
- Nom masculin singulier
Définition
- en religion, la plus importante des écoles du bouddhisme zen du Japon
"sôtô" dans l'encyclopédie
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SOTO JESÚS RAFAEL (1923-2005)
- Écrit par Arnauld PIERRE
- 5 234 mots
Jesús Rafael Soto était l'un des plus grands représentants de l'art cinétique ; il est décédé à son domicile parisien, le 14 janvier 2005, dans la ville où il avait décidé, bien longtemps auparavant, d'aller chercher, comme d'autres artistes sud-américains, la reconnaissance. Né à Ciudad Bolivar au Venezuela en 1923, Soto arrive à Paris dès 1950, pour s'y confronter à ce qui lui apparaissait alors comme à la pointe de la recherche en matière de peinture : l'abstraction géométrique.
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DI SOTTO, peinture
- Écrit par Jean RUDEL
- 3 044 mots
- 1 média
L'expression italienne di sotto in sù (de dessous vers le haut) désigne les figures vues en raccourci de dessous ; grâce à un effet de perspective accusé, le peintre donne l'illusion que ses personnages occupent une position élevée et, dans certains cas, il crée même l'impression d'une ascension dans l'espace. Vasari, dans le chapitre iii de son Introduction aux trois arts du dessin (Introduzione di Giorgio Vasari alle tre arti del disegno cioè architettura, scultura e pittura, éd.
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FONDATION DU EIHEI-JI
- Écrit par François MACÉ
- 1 266 mots
Le moine bouddhiste Dōgen avait fait le voyage en Chine (1223-1227) où il connut l'éveil et reçut la transmission de l'école zen Sōtō. À son retour au Japon, il enseigna d'abord seize ans dans la capitale, Kyōto. Pour des raisons non entièrement élucidées, dont probablement l'hostilité d'une partie du clergé bouddhique, il décida de s'installer dans la province d'Echizen.
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DYNAMO (exposition)
- Écrit par Maïten BOUISSET
- 6 279 mots
- 1 média
Ainsi, au palais de Tokyo, une monographie était consacrée à Julio Le Parc et le Centre Georges-Pompidou présentait un ensemble d’œuvres de Jesus Rafael Soto (27 février-20 mai 2013). Quant à la Direction des musées de France, elle offrait sous le titre Dynamo les cimaises du Grand-Palais (10 avril-22 juillet 2013) aux pionniers en la matière et aux artistes contemporains qui interviennent, comme leurs aînés, sur la perception visuelle.
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DŌGEN (1200-1253)
- Écrit par Jean-Christian COPPIETERS
- 2 623 mots
Moine bouddhiste japonais, fondateur de la secte sōtō, né dans une famille marquante alliée à la dynastie, Dōgen reçut l'éducation propre à son milieu. Il perdit son père à deux ans, sa mère à huit, et passa les années suivantes en séjours successifs chez différents parents. En 1213, après avoir fait le siège d'un oncle moine qui habitait sur les pentes du mont Hiei, il entra dans les ordres au Enryaku-ji et fut ordonné par Kōen, le maître du Tendai.