Abonnez-vous à Universalis pour 1 euro

Sâdhu

  • Nom masculin singulier

Définition

  1. (mot sanskrit) en Inde, saint homme menant une vie errante pour se consacrer à la prière ou, dans les faits, simple vagabond

"sâdhu" dans l'encyclopédie

  • SĀDHU

    • Écrit par Encyclopædia Universalis
    • 2 829 mots
    • 1 média

    Mais le vrai sādhu, évitant cités et villages en dehors des grands rassemblements de renonçants, erre sans trêve sur le territoire de l'Inde.

  • RAMAṆA MAHARṢI (1879-1950)

    • Écrit par Jean VARENNE
    • 1 178 mots

    Un âshram se constitua bientôt autour du jeune sâdhu (saint homme renonçant) que l'on appela désormais Ramaṇa Maharṣi (Ramana le Grand Sage) par analogie avec les rishis (ṛṣi) qui eurent la révélation du Véda. L'enseignement qu'il donnait à ses disciples était un non-dualisme (advaïta) de stricte obédience, se référant explicitement à Shankara. Plusieurs Européens fréquentèrent l'âshram et donnèrent à Ramana une audience internationale.

  • SAṂNYĀSIN ou SANNYĀSIN

    • Écrit par Jean VARENNE
    • 3 003 mots

    Le plus souvent, un rituel solennel marque le départ de celui que l'on nomme désormais samnyâsin (saṃnyāsin : « renonçant »), sâdhu (sādhu : « saint ») ou bhikshu (bhikṣu : « mendiant »). Ayant l'obligation d'errer sans cesse et de vivre d'aumône (car il ne doit rien posséder), le samnyâsin peut vivre une vie solitaire (beaucoup font vœu de silence) ; mais, le plus souvent, après être parvenu au terme de sa quête spirituelle, il accepte des disciples à qui il transmet l'initiation qu'il a lui-même reçue de son maître.

  • BHIKṢU

    • Écrit par Jean VARENNE
    • 502 mots

    On les nomme encore sâdhus (sādhu : « saint »), samnyâsins (saṃnyāsin : « renonçant »). L'appellation de bhikshu (« mendiant ») est également employée par les bouddhistes, soit sous sa forme sanskrite (bhikṣu), soit sous sa forme pâli (bhikkhu).

  • GURU ou GOUROU

    • Écrit par Jean VARENNE
    • 1 351 mots

    Le plus souvent, il s'agit d'un renonçant (samnyāsin, sādhu) qui, lorsqu'il a atteint pour lui-même le plus haut degré de développement spirituel, obtenant par là la délivrance (moksha [ṃokśa]), accepte de communiquer à des disciples le secret de sa réussite. Ayant lui-même reçu l'initiation de son propre maître, il la confère à son tour aux impétrants, assurant ainsi la pérennité de la lignée initiatique à laquelle il appartient.

Recherche alphabétique

Le Dictionnaire Cordial comporte plus de 120 000 entrées. Il reconnaît les formes fléchies (féminin, pluriel, conjugaison des verbes). Les noms propres ne sont pas pris en compte.