Sâman
- Nom masculin singulier
Définition
- en sanskrit, désigne un chant religieux védique
"sâman" dans l'encyclopédie
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SĀMĀNIDES LES (874-999)
- Écrit par Jean CALMARD
- 2 815 mots
Son fondateur, Sāmān-Khodā (819-864), était un propriétaire terrien (dehqān) autochtone (soghdien) de la région de Balkh ; ses successeurs rattachèrent leur lignée au héros sassanide Bahrām-Tchūbīn. Sāmān-Khodā se convertit à l'islam et ses quatre petits-fils servirent le calife al-Ma'mūm au Khurāsān. Pour les récompenser, celui-ci leur confia des gouvernorats en Transoxiane ; en 874 toute cette riche région fut confiée à Nasr ben Ahmad (864-892) par le calife al-Mu'tamid.
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SĀMA-VEDA
- Écrit par Jean VARENNE
- 1 043 mots
Les textes qui composent le Sāma-Veda hindou (de sāman, « mélodie ») sont organisés en fonction des nécessités professionnelles des chantres : c'est ainsi que la Samhitā (« recueil des textes poétiques ») du Sāma-Veda comprend environ deux mille stances, toutes empruntées au Rig-Veda, mais classées (et, éventuellement, modifiées) selon les exigences techniques du chant.
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YAJUR-VEDA
- Écrit par Jean VARENNE
- 2 923 mots
L'une des quatre grandes parties qui constituent le corpus des Écritures védiques et dont chacune, portant le nom de Veda (« science », « savoir »), correspond, au moins en théorie, à une spécialisation liturgique : le Sāma-Veda est le Veda des chantres (sāman, « mélodie ») ; le Rig-Veda, celui des prêtres chargés des invocations solennelles (ṛc : « stance ») ; l'Atharva-Veda, celui des chapelains royaux (atharvan est le nom d'une famille de prêtres) ; le Yajur-Veda, celui des techniciens du sacrifice (yajus, « formule rituelle »).
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ATHARVA-VEDA
- Écrit par Jean VARENNE
- 3 946 mots
Elle occupe une place à part : alors que les trois autres ne sont désignées que par référence à leur contenu (le Sāma-Veda, par exemple, est « cette partie du Veda qui concerne le chant liturgique — saman »), l'Atharva-Veda (Atharvaveda) doit son nom à une famille (d'ailleurs mythique) de prêtres spécialisés dans le culte du feu, les descendants du rishi (« prophète ») Atharvan Angirasa.
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GHAZNĪ, RHAZNĪ ou GHAZNA
- Écrit par Jeannine AUBOYER
- 5 547 mots
- 1 média
Elle n'entra vraiment dans l'histoire qu'après l'annexion d'une grande partie de l'Afghānistān actuel dans les possessions de la dynastie musulmane de Sāmān (875-999). Celle-ci, originaire de la région de Balkh, et de tradition iranienne, connut son apogée sous le règne de Naṣr II ibn Aḥmad (914-943). Mais, à cette époque, l'islamisation des Turcs allait placer face à face le monde iranien et le monde turc.