Sédative

"sédative" dans l'encyclopédie

• RÉSERPINE

  • Écrit par Encyclopædia Universalis
  • 1 702 mots

  Cette drogue a une action sédative profonde et prolongée. D'abord utilisée comme dépresseur du système nerveux central dans le traitement des psychoses, elle a été ensuite remplacée en psychothérapie par les phénothiazines (telles que la chlorpromazine). La réserpine possède une action biochimique fondamentale ; elle provoque une diminution très importante de la concentration en sérotonine et en catécholamines du cerveau.

• PAPAVÉRINE

  • Écrit par Philippe COURRIÈRE
  • 1 676 mots

  Elle stimule la respiration et possède une très nette action sédative. En thérapeutique, on l'emploie par voies orale et intraveineuse, dans le traitement des affections vasculaires, dans l'angine de poitrine, dans certains troubles cardiaques (tachycardie).

• CHORÉES

  • Écrit par Jean-Pierre ABOULKER
  • 4 516 mots

  On associe un traitement symptomatique neurologique (maintien au calme de l'enfant, permettant de réduire les troubles moteurs et caractériels, sous thérapeutique sédative) et un traitement étiologique qui, par l'antibiothérapie, permettra l'éradication du streptocoque et, par la cortico-thérapie, préviendra ou limitera les conséquences cardiaques de l'affection.

• DAVID GÉRARD (entre 1450 et 1460-1523)

  • Écrit par Jacques FOUCART
  • 5 918 mots

  Reçu franc maître dans la gilde des peintres de Bruges dès 1484, il reste, à l'égal d'un Memling, étroitement lié au renom et à l'histoire de cette ville, au point que sa peinture, sédative et si gravement mûrie, nous paraît typique d'un certain goût brugeois pour la tradition calme et recueillie face aux audaces plus modernistes d'Anvers ou de Bruxelles.

• PSYCHOPHARMACOLOGIE

  • Écrit par Nicolas HOERTEL et Pierre LAVAUD
  • 38 535 mots

  L’hydroxyzine possède des propriétés antihistaminiques qui lui donnent une valence sédative, voire anxiolytique. Elle peut être prescrite en cas de contre-indication aux benzodiazépines ou en présence de facteurs de risque de dépendance. La buspirone est un agoniste partiel des récepteurs 5-HT1A. Son efficacité est observée dix jours à quatre semaines après son instauration.