Séminaire
- Nom masculin singulier
Définition
- en religion, établissement où étudient les jeunes qui se destinent à l'état ecclésiastique
- groupe d'étude ou de recherche
"séminaire" dans l'encyclopédie
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SÉMINAIRE
- Écrit par Jean PASSICOS
- 2 270 mots
Le séminaire est placé sous l'autorité de l'évêque, assisté de quelques membres du clergé diocésain pour la discipline et la gestion du temporel. Selon le droit canonique, le séminaire est une personne morale possédant son patrimoine et dirigée par un recteur ou supérieur. À défaut de séminaire diocésain, un séminaire régional ou national doit être constitué selon les règles établies par les évêques intéressés et approuvées par le Siège apostolique.
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SAINT-SULPICE COMPAGNIE DES PRÊTRES DE
- Écrit par Irénée NOYE
- 4 125 mots
On range souvent, mais à tort, sous le nom de sulpiciens tous les anciens élèves du séminaire de Saint-Sulpice. Quant à l'« art sulpicien », il tire son nom du quartier qui l'a commercialisé.
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LAVAL FRANÇOIS DE (1623-1708)
- Écrit par André VACHON
- 4 638 mots
De retour à Québec l'année suivante, il mit ordre aux affaires du diocèse, assura autant qu'il put l'avenir de son séminaire et, en 1685, persuadé qu'un évêque plus jeune et en meilleure santé soutiendrait mieux que lui l'œuvre commencée, il alla porter sa démission au roi. On lui donna pour successeur Jean-Baptiste de La Croix de Saint-Vallier. Mgr de Laval retourna à Québec en 1688 et se retira dans son séminaire.
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MISSIONS ÉTRANGÈRES DE PARIS SOCIÉTÉ DES
- Écrit par André DUVAL
- 1 797 mots
Pour se préparer des collaborateurs, ils sont amenés à fonder un séminaire spécial, en 1663. Du développement du séminaire, qui ne cessera plus désormais de former des missionnaires pour l'Extrême-Orient, naît, en liaison étroite avec la congrégation romaine de la Propagande, la Société des missions étrangères, simple association de prêtres sans vœux de religion.
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CARVALHO JOÃO DE SOUSA (1745-1798)
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 1 076 mots
Carvalho suivit les cours du séminaire patriarcal de Lisbonne, puis du conservatoire de S. Onofrio de Naples, avant d'entrer à son tour au séminaire patriarcal comme professeur de contrepoint et maître de chapelle. Il succéda à David Pérez (1711-1778) comme maître de musique de la famille royale (1778-1790). Outre Marcos Portugal, retenons les noms de deux autres de ses élèves, António Leal Moreira (1758-1819) et João José Baldi (1770-1816), dont les œuvres, comme celles de leur maître, sont dans la ligne esthétique de l'école napolitaine, fort appréciée dans le Portugal de la deuxième moitié du xviiie siècle.