Sémitisation
- Nom féminin singulier
Définition
- fait de rendre sémite, de privilégier les sémites
"sémitisation" dans l'encyclopédie
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SÉMITES
- Écrit par André CAQUOT
- 26 388 mots
L'adjectif « sémitique » a été forgé par l'orientaliste allemand A. L. Schlözel dans le tome VIII (1781) du Repertorium für biblische und morgenländische Literatur de J. G. Eichhorn, pour désigner des langues dont la parenté était perçue dès le Moyen Âge par les docteurs juifs : l'hébreu, l'araméen et l'arabe. L'appellation était choisie par référence au « tableau des peuples » de la Genèse (x) où Sem, fils de Noé, est donné comme le père d'Abram et l'ascendant d'Eber, éponyme des Hébreux, ainsi que de Yoqtan, ancêtre de diverses populations d'Arabie.
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CHAMITO-SÉMITIQUES LANGUES
- Écrit par David COHEN
- 15 137 mots
Le terme de chamito-sémitique par lequel on désigne une importante famille de langues d'Asie et d'Afrique renvoie au chapitre x de la Genèse où se trouve énumérée la postérité des fils de Noé. La correspondance est cependant loin d'être rigoureuse entre les descendants de Cham et de Sem, selon la tradition biblique, et les peuples qui parlent les langues dites chamito-sémitiques.
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ARABE (MONDE) Langue
- Écrit par David COHEN
- 51 617 mots
- 3 médias
Une hypothèse communément admise assigne pour berceau à ce sémitique méridional la presqu'île arabique d'où serait parti le processus de sémitisation de l'Éthiopie, jusqu'alors domaine des langues couchitiques. Le sudarabique Dans la période historique la plus ancienne, l'arabe proprement dit n'occupait pas l'ensemble de la péninsule. L' épigraphie permet de reconnaître deux grands ensembles dialectaux assez différents l'un de l'autre pour qu'il ne soit pas possible de les considérer comme les deux aspects d'une même langue : le sudarabique et l'arabe du Nord.
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SYNAGOGUE
- Écrit par Dominique JARRASSÉ et Gabrielle SED-RAJNA
- 46 772 mots
La recherche d'un compromis : le style byzantin Entre les deux tendances dominantes de l'architecture des synagogues – emprunts néo-médiévaux et orientalisme – le choix semble reposer sur deux conceptions de l'identité juive inscrite dans l'architecture, entre religion et appartenance ethnique, entre intégration et différenciation, entre nationalisation et sémitisation.