Sabellianisme
- Nom masculin singulier
Définition
- en religion, religion, doctrine de Sabellius
"sabellianisme" dans l'encyclopédie
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SABELLIANISME
- Écrit par Pierre Thomas CAMELOT
- 646 mots
Au ive siècle, les tenants de l'orthodoxie nicéenne furent accusés de sabellianisme par les ariens. Affirmer la consubstantialité du Père et du Fils paraissait à ceux-ci compromettre la distinction des personnes. En fait, Marcel d'Ancyre, ferme défenseur du « consubstantiel » (homoousios), l'interprétait dans un sens modaliste.
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DENYS D'ALEXANDRIE saint (mort en 265 env.)
- Écrit par Richard GOULET
- 1 259 mots
Adversaire du sabellianisme, il fut lui-même soupçonné de trithéisme et dut démontrer son orthodoxie dans un traité intitulé Réfutation et Apologie adressé à Denys de Rome. Les passages cités par Eusèbe concernent notamment le novatianisme, le sabellianisme, le millénarisme (Sur les promesses), l'épicurisme (Sur la nature). Denys refusait d'identifier l'auteur de l'Apocalypse avec l'Apôtre Jean, auteur du quatrième Évangile et des épîtres johanniques.
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BASILE D'ANCYRE (IVe s.)
- Écrit par Richard GOULET
- 2 477 mots
Non biblique, ce terme paraissait menacer, dans le sens du sabellianisme, la distinction entre le Père et le Fils. Basile n'en tenait pas moins à affirmer la parfaite similitude entre le Père et le Fils et, par conséquent, la pleine divinité du Fils. Il semble être demeuré fidèle à cette perspective jusqu'à la fin et on le retrouve dans le clan des « pneumatomaques » (adversaires de la pleine divinité de l'Esprit saint).
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MARCEL D'ANCYRE (mort en 374 env.)
- Écrit par Richard GOULET
- 2 770 mots
Condamné pour sabellianisme par le synode arianisant de Constantinople (336), Marcel fut déposé de son siège et remplacé par Basile d'Ancyre. Ses adversaires lui reprochaient d'enseigner que le Fils de Dieu avait commencé d'exister à partir de sa naissance humaine et que son règne cesserait avec la fin du monde. Recherchant l'appui de Rome, Marcel écrivit au pape Jules Ier une lettre, conservée par Épiphane, qui lui valut une reconnaissance d'orthodoxie.
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ARIANISME
- Écrit par Michel MESLIN
- 13 411 mots
Il fallait faire admettre que le mystère de la Trinité pouvait s'expliquer pour des Grecs dans la formule « une οὐσία, trois hypostases », formule qui paraissait toujours aux Latins proche de l'arianisme ; tandis qu'eux-mêmes définissaient le dogme par « une substance et trois personnes », ce que les Orientaux trouvaient suspect de sabellianisme.