Sacerdotal
- Adjectif masculin singulier
Définition
- en religion, relatif aux prêtres
- en religion, qui évoque le sacerdoce
"sacerdotal" dans l'encyclopédie
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AARON
- Écrit par André PAUL
- 2 107 mots
- 1 média
Dans la tradition postérieure et théologiquement élaborée de la Bible, Aaron apparaît comme l'éponyme de l'important groupe sacerdotal, « les fils d'Aaron » (Ex., xxviii) et comme le premier grand prêtre d'Israël (Ex., xxxix). Dans les psaumes CXV et CXVIII, l'ensemble des prêtres est appelé « la maison d'Aaron ». Ce caractère de fondateur sacerdotal du personnage d'Aaron, au demeurant mystérieux historiquement, trouva un double écho marquant quelques siècles plus tard : d'une part, dans le messianisme des qumrānites (et ensuite des karaïtes), qui attendaient à la fois un Messie sacerdotal (« d'Aaron ») et un Messie royal (« d'Israël ») ; d'autre part, chez les chrétiens, qui firent d'Aaron le type même du Christ-prêtre : l'Épître aux Hébreux (v, vii et viii) voit en lui l'image imparfaite, dans l'Ancienne Alliance, du sacerdoce que le Christ portera à sa perfection « selon l'ordre de Melchisédech » dans la Nouvelle Alliance.
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MAGES
- Écrit par Jean VARENNE
- 2 325 mots
On est donc amené nécessairement à l'hypothèse d'une évolution historique : la tribu des mages se serait convertie, parmi les premières, à la religion prêchée (ou réformée) par Zarathoushtra, et les divers clans qui la composaient auraient progressivement conquis le monopole du pouvoir sacerdotal. Cette explication demeure incertaine, car aucun document ne témoigne d'une telle évolution.
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ESDRAS ou EZRA (Ve-IVe s. av. J.-C.)
- Écrit par Marguerite JOUHET
- 2 643 mots
En Babylonie, les cercles sacerdotaux achèvent la mise en forme du Code sacerdotal et rassemblent les différentes traditions du Pentateuque. En Judée, Juifs et Samaritains s'opposent pour des motifs politico-religieux. Esdras y est envoyé pour régler la querelle judéo-samaritaine : Esdras impose une loi en rassemblant les apports anciens du Pentateuque, le Code sacerdotal et quelques lois additionnelles, assurant ainsi l'unité de la législation entre « l'étranger et l'indigène » sous l'égide du sacerdoce de Jérusalem.
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ORATOIRE DE JÉSUS ou ORATOIRE DE FRANCE
- Écrit par Jean-Robert ARMOGATHE
- 4 089 mots
» Cette formule n'explique pas seulement le refus des bénéfices et des honneurs par le premier Oratoire, elle est un programme de conduite spirituelle, conforme au souci central de Bérulle : le prêtre doit honorer en Jésus le Prêtre éternel et la source de l'ordre sacerdotal dans l'Église. Les Oratoriens sont appelés à vivre l'état sacerdotal dans sa perfection ; la bulle de fondation (1613) en rappelle la condition formelle : exercer toutes les fonctions de cet état dans l'obéissance aux évêques.
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HABACUC LIVRE D'
- Écrit par Jacques PONS
- 1 381 mots
- 1 média
On trouve dans ce livre des traces de formules liturgiques, ce qui donne à penser qu'Habacuc était un prophète issu du milieu sacerdotal, ou du moins que la rédaction définitive du texte était due à un auteur vivant dans ce milieu. La date de l'ouvrage n'est pas facile à établir. Néanmoins, une mention des Chaldéens présentés comme les instruments de Yahvé (i, 6) plaide en faveur de la période où ce peuple était prépondérant, c'est-à-dire après ~ 626, date de sa victoire sur la domination assyrienne.