Sacral
- Adjectif masculin singulier
Définition
- relatif au sacré
"sacral" dans l'encyclopédie
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PÈLERINAGES & LIEUX SACRÉS
- Écrit par Alphonse DUPRONT
- 125 280 mots
- 6 médias
Pareille distinction analytique doit conduire l'approche d'une « phénoménologie » du pèlerinage et des lieux sacrés – l'objet même du présent article – selon trois temps organiques : la démarche d'aller, ou le corps à corps de l'homme avec l'espace ; la réception et la création emmêlées du « lieu » sacral ; la rencontre, au lieu sacral, avec ce qui, à travers le mystère sacral, demeure un « au-delà ».
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LE SACRE DU PRINTEMPS (I. Stravinski)
- Écrit par Alain PÂRIS
- 1 310 mots
Stravinski reconstitue un rituel sacral païen, plongeant aux origines du paganisme russe, comme l'avait fait avant lui Rimski-Korsakov dans plusieurs de ses opéras. Mais le langage est radicalement nouveau, ce qui a dérouté les musiciens et l'auditoire : rudesse des agrégats harmoniques, mélanges de tonalités, figures répétées de manière obsessionnelle, structures polyrythmiques, violence de l'orchestration.
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NIL DE LA SORA saint (1433-1508)
- Écrit par Olivier CLÉMENT
- 4 202 mots
Nil de la Sora fut le témoin de la pauvreté et de la liberté évangéliques, d'un christianisme de transfiguration, au moment où la Russie, au seuil des Temps modernes, s'immobilisait dans une sorte de totalitarisme sacral. Les biographies de saint Nil Sorski ayant été brûlées lors d'une incursion des Tartares, en 1583, on ne possède pas de repères chronologiques précis, même pour les grandes étapes de sa vie.
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Le Sacre du printemps, STRAVINSKI (Igor)
- Écrit par Juliette GARRIGUES
- 4 577 mots
Le fantasme: la représentation d'un grand rite sacral païen. L'abstraction: une jeune fille incarnant le printemps danse jusqu'à la mort devant un groupe de vieillards desséchés, presque pétrifiés. Cette abstraction fait du Sacre un ballet symbolique et non pas dramatique: le compositeur et le chorégraphe n'ont pas cherché à élaborer un véritable scénario.
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OLYMPIQUES, Pindare Fiche de lecture
- Écrit par Jean-François PÉPIN
- 4 531 mots
L'or est ici compris non comme une valeur vénale, mais en sa qualité de chair des dieux, dans un registre sacral qui glorifie les vertus divines. L'ensemble de l'œuvre de Pindare cherche à établir le lien nécessaire entre le monde divin et celui des hommes. Le mythe, la famille, la cité, l'athlète sont en eux-mêmes des réalités fragmentées, qui n'ont de sens que dans leur rapport à un idéal divin, présent ici-bas à travers les actions des héros, à mi-chemin des hommes et des dieux.