Sadien

"sadien" dans l'encyclopédie

• EUSTACHE JEAN (1938-1981)

  • Écrit par Michel MARIE
  • 11 135 mots

  Mais ce qui intéresse Eustache, ici c'est la verbalisation qu'en offrent alternativement les deux narrateurs, selon un dispositif très « sadien » (d'abord, l'acteur de fiction Michael Lonsdale, puis le narrateur original, Jean-Noël Picq). Avec ses derniers films, réalisés en 1980, Eustache pousse un peu plus loin ses recherches sur le principe de la représentation cinématographique en s'interrogeant sur la relation de ressemblance qu'offre la photographie et sur les processus de reconnaissance des images analogiques ou picturales (Le Jardin des délices de Jérôme Bosch, Les Photos d'Alix).

• CHABROL CLAUDE (1930-2010)

  • Écrit par Joël MAGNY
  • 19 348 mots
  • 1 média

   Bouquet, là encore), une fois son meurtre commis, ne peut supporter de le voir étouffé par son entourage, au nom de l'idée qu'il se fait de sa souveraineté (au sens nietzschéen ou sadien). Tout autant que la bêtise ou la folie, la culture peut brouiller la subjectivité, mener au crime ou lui servir d'alibi. C'est le propos de Que la bête meure, qui cite l'Ecclésiaste : « Il faut que la bête meure, mais l'homme aussi.

• MARIVAUX PIERRE CARLET DE CHAMBLAIN DE (1688-1763)

  • Écrit par Pierre FRANTZ
  • 24 785 mots
  • 2 médias

  Les metteurs en scène, d’abord, ont révélé un Marivaux critique rigoureux de la société des dernières décennies de l’Ancien Régime, et, surtout, un Marivaux cruel, pessimiste, libertin et sadien : Jean Vilar, pour Le Triomphe de l’amour en 1956, Roger Planchon pour La Seconde Surprise de l’amour en 1959. Les critiques, ensuite, ont lu ses romans en les rapprochant de l’abbé Prévost, Crébillon fils, Choderlos de Laclos, et son théâtre de Racine plutôt que de Favart et La Chaussée.