Sadomasochisme

"sadomasochisme" dans l'encyclopédie

• DURY IAN (1942-2000)

  • Écrit par Encyclopædia Universalis
  • 995 mots

  Ses titres sont marqués par la dérision, le sadomasochisme et le mauvais goût : Wake Up and Make Love with Me, Hit Me with Your Rhythm Stick... Au milieu des années 1980, il se tourne vers une carrière d'acteur de théâtre et de cinéma : il apparaît notamment dans Pirates de Roman Polanski (1986) et dans The Cook, the Thief, His Wife, and Her Lover de Peter Greenaway (1989).

• CREPAX GUIDO (1933-2003)

  • Écrit par Catherine VASSEUR
  • 4 182 mots

  Les thèmes du sadomasochisme, de la névrose et de la violence, récurrents dans l'œuvre de Crepax, se propageront toutefois plus crûment encore dans les aventures de Belinda (créée en 1967), Bianca (1968), Anita (1971), puis Giulietta (1987). Au demeurant peu soucieux de provoquer les censeurs, Crepax nourrissait en fait une véritable prédilection pour l'horreur et le fantastique.

• LULU (mise en scène S. Braunschweig)

  • Écrit par Didier MÉREUZE
  • 5 171 mots

  Ici une réception, là une séance de sadomasochisme, tenues cuir et couleurs rouge à l'appui. Pourtant, imperceptiblement, l'ambiance change. L'atmosphère bascule. D'un lieu à l'autre – l'atelier du peintre à Berlin, le salon à Paris, la mansarde à Londres –, le réel refait surface et finit par imposer sa violence, tandis que des bribes de l'enfance de Lulu resurgissent, jusqu'au dénouement.

• BOZON SERGE (1972- )

  • Écrit par Pierre GRAS
  • 5 301 mots

  Ceux-ci se révèlent hors normes, à l’instar de celui d’Isabelle Huppert qui parle couramment arabe, rudoie tous ceux qu’elle interroge, et se livre aux délices du sadomasochisme conjugal. Les images volontairement sans attrait s’éloignent de toute esthétisation. Le cinéaste a recherché sciemment de surréelles ambiances nocturnes pour ses scènes de nuit et, à l’inverse, une lumière blanche et violente pour beaucoup de scènes de jour.

• LA CONFESSION IMPUDIQUE, Tanizaki Jun.ichirō Fiche de lecture

  • Écrit par Anne BAYARD-SAKAI
  • 5 619 mots

  On retrouve certes ici les thèmes de prédilection de l'auteur (le fétichisme, le sadomasochisme, la femme fatale), mais organisés de manière originale. Parvenu au terme du récit, aucune certitude ne se dégage donc pour le lecteur, qui reste prisonnier d'une construction vertigineuse où nul ne détient de vérité, d'un texte dont le secret est conçu pour lui échapper.