Sages-femmes
- Nom féminin pluriel
Définition
- femmes dont le métier est d'aider à l'accouchement
"sages-femmes" dans l'encyclopédie
-
OBSTÉTRIQUE
- Écrit par Yves MALINAS
- 4 027 mots
), de Madame Du Coudray (xviiie), de Madame Lachapelle, première directrice de l'École de sages-femmes de Paris, ceux de Madame Boivin et de Marie Dugès (début du xixe s.) perpétuent l'enseignement d'une lignée de sages-femmes prestigieuses. L'obstétrique se trouve, aujourd'hui, écartelée entre deux tendances contradictoires, l'une et l'autre excessives : – La médicalisation de l'acte obstétrical implique un luxe de surveillance, parfois difficilement supportable, tandis que l'évaluation, statistique plus que médicale, du risque fœtal conduit à un taux de césariennes très élevé.
-
SEMMELWEIS IGNÁC FÜLÖP (1818-1865)
- Écrit par Gabriel GACHELIN
- 4 302 mots
- 1 média
Ayant remarqué que, dans la clinique réservée à l'enseignement de la médecine, la mortalité est quatre fois plus forte que dans celle réservée à la formation des sages-femmes, il étudie l'épidémiologie de la maladie (milieu social, alimentation, promiscuité, allaitement, aération des locaux…) et conclut que la différence majeure entre les deux cliniques est que, dans celle qui est dévolue à l’enseignement, les médecins et les étudiants passent sans transition de l’autopsie de cadavres aux soins en maternité, au contraire de ce qui se passe dans la clinique des sages-femmes.
-
L'ART DES ACCOUCHEMENTS (J.-L. Baudelocque)
- Écrit par Bruno HALIOUA
- 1 364 mots
Excellent pédagogue, Baudelocque a développé un enseignement structuré des élèves sages-femmes, et fondé en 1802 l'École de Port-Royal chargée d'appliquer son programme pédagogique. Sa notoriété lui valut d'être nommé par Napoléon Ier accoucheur de l'impératrice Marie-Louise, mais il mourut le 2 mai 1810 sans pouvoir procéder à l'accouchement de l'Aiglon, l'année suivante.
-
PAUL D'ÉGINE (625 env.-690)
- Écrit par Jacqueline BROSSOLLET
- 2 804 mots
Il doit également sa célébrité à ses talents de gynécologue ; il est le premier médecin connu ayant pratiqué des accouchements, réservés auparavant aux sages-femmes. Bien que son livre sur les maladies des femmes soit perdu, on sait cependant qu'il a précisé l'utilisation du spéculum en gynécologie, étudié l'extraction du fœtus, et les dystocies.
-
CHAPTAL JEAN ANTOINE (1756-1832)
- Écrit par Jean MASSIN
- 4 975 mots
Et l'on doit aussi mettre à son actif une série de mesures pour la santé publique : réorganisation et modernisation des hôpitaux et hospices, de l'École de pharmacie, création de l'École des sages-femmes. Il s'occupe beaucoup des prisons... avec le même soin que des hôpitaux. Le 8 août 1804, Champagny remplace Chaptal au ministère. La petite histoire raconte que, voulant provoquer la démission de son ministre, Napoléon s'était arrangé pour lui prendre sa maîtresse et le lui faire savoir ; en fait, administrateur efficace et capable d'heureuses initiatives, Chaptal manquait de souplesse et, comme nous dirions aujourd'hui, d'esprit d'équipe, moins par fermeté de caractère que par altière suffisance et extrême contentement de soi (on en a la preuve dans ses Souvenirs, bien discutables en plus d'un endroit et exagérément exaltés par l'historiographie dite libérale).