Sahélien
- Nom masculin singulier
- Adjectif masculin singulier
Définition
Employé comme adjectif
- relatif au Sahel
Employé comme nom
- natif ou habitant du Sahel
"sahélien" dans l'encyclopédie
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TASSILI DES AJJER
- Écrit par Isabelle CRUCIFIX
- 1 109 mots
- 1 média
Le climat, de type sahélien, assure des précipitations inférieures à 250 millimètres par an. L'évaporation est moins intense que dans les plaines du Sahara et, après la pluie, une herbe verte fugace apparaît. La perméabilité des roches gréseuses permet l'existence de nappes d'eau souterraines. Le réseau hydrographique est fossile et les oueds sont rares.
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SAHEL
- Écrit par François BOST
- 19 456 mots
- 2 médias
Entre ces deux extrêmes, des nuances apparaissent, avec les climats saharo-sahélien (100-200 mm), sahélien (200-400 mm), soudano-sahélien (400-600 mm), enfin sahélo-soudanien (600-800 mm). Les isohyètes moyennes annuelles s'étagent selon la latitude. Elles sont seulement perturbées par le relief, qui entraîne une légère remontée des précipitations (massifs de l'Aïr, de l'Adrar des Iforas, du Darfour, de l'Ennedi.
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ADRAR DES IFORAS
- Écrit par Isabelle CRUCIFIX
- 1 690 mots
Le climat de l'Adrar est de type sahélien sur le versant occidental et dans les vallées ; mais, en raison du relief, la mousson pluvieuse de juillet lui assure des précipitations supérieures à celles du reste du Sahara (env. 150 mm par an). Celles-ci sont aussitôt évaporées sur le versant oriental et les plateaux. Ailleurs, elles permettent la croissance d'une herbe verte et fugace.
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ARAMBOURG CAMILLE (1885-1969)
- Écrit par Djillali HADJOUIS
- 7 228 mots
Camille Arambourg remarque que les terres familiales font partie d’une formation géologique datant de la fin du Miocène et du début du Pliocène (soit entre 11 et 5 millions d’années), connue sous le nom de Sahélien. Cet étage marin, décrit pour la première fois en 1858 par Auguste Pomel (1821-1898), fixe la transition Miocène-Pliocène dans la zone méditerranéenne oranaise.
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TOURÉ ALI FARKA (1939-2006)
- Écrit par Éliane AZOULAY
- 4 185 mots
Mais Ali Farka Touré préférait inverser le propos et clamer l'ancrage sahélien des musiques noires américaines : « Moi, j'ai la racine et le tronc, disait-il, eux, ils n'ont que les feuilles et les branches. » Paysan dans l'âme, le chanteur et gratteur de cordes malien a continué à travailler la terre jusqu'à son hospitalisation pour le cancer qui l'a emporté à l'âge de soixante-six ans, le 7 mars 2006, à Bamako.