Sahib
- Nom masculin singulier
Définition
- titre honorifique indien se traduisant (mal) par "monsieur"
"sahib" dans l'encyclopédie
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NĀNĀ SĀHIB DUNDHU PANTH dit (1825-? 1862)
- Écrit par Roland BRETON
- 818 mots
Nānā Sāhib est le fils adoptif du peshwa, c'est-à-dire du chef de la Confédération marathe, qui fut détrôné par les Britanniques à l'issue de la dernière guerre marathe en 1818. À la mort du peshwa en 1853, la Compagnie des Indes refuse de reporter sa pension sur son fils adoptif. Nānā Sāhib se retrouve donc aux côtés de tous ceux que la domination britannique mécontente directement en lésant leur pouvoir, leur statut, leurs conditions de vie.
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TIPPOU SAHIB (1749-1799) sultan de Mysore (1782-1799)
- Écrit par Roland BRETON
- 1 127 mots
Son alliance avec la France l'a rendu aussi célèbre sous le titre de Tippou Sahib ou Citoyen Tippou que sous celui de sultan Tippou, qui lui reste en Inde.
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VIZIR ou WAZĪR
- Écrit par Georges BOHAS
- 1 439 mots
Ainsi, le dīwān qui assiste le sultan saldjūqide est dirigé par un wazīr (sahib-i-dīwān) chargé de l’application des lois et règlements. Enfin, sous les Ottomans, la fonction est maintenue, mais le titre de wazīr est porté par un bon nombre de hauts fonctionnaires. Dans l'Égypte antique, le personnage principal du gouvernement, après le pharaon, s'appelait le ṯjaty ; mais il a été appelé wāzir par les historiens, étant donné la ressemblance de ses fonctions avec celles du wāzir de la civilisation musulmane.
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KIM, Rudyard Kipling Fiche de lecture
- Écrit par Sylvère MONOD
- 6 248 mots
- 1 média
Il s'introduit dans un campement de militaires britanniques, où il est retenu et identifié par deux aumôniers ; on reconnaît en lui le fils d'un caporal irlandais décédé, donc un sahib, à qui il s'impose de donner une bonne éducation ; et dont il s'impose aussi d'utiliser au service de l'administration anglaise la profonde connaissance du pays qui est le sien.
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DUPLEIX JOSEPH FRANÇOIS (1697-1763)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 2 224 mots
Il se rallie à Chanda Sahib, prétendant à la fonction de nabab du Carnatic, et, quand les Britanniques soutiennent un candidat rival, une guerre entre les deux compagnies s'engage (1751). Les prouesses du plus grand rival de Dupleix, le Britannique Robert Clive, font que toutes les forces françaises, sauf celles du Deccan, sont vaincues. Dupleix poursuit ses rêves de grandeur française pendant deux années encore, mais les finances françaises s'épuisent.