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Saint-cyrien

  • Nom masculin singulier

Définition

  1. élève ou ancien élève de l'école militaire de Saint Cyr

"saint-cyrien" dans l'encyclopédie

  • NATIONAL LE

    • Écrit par Pierre ALBERT
    • 2 914 mots

    Le journal fut lancé le 3 janvier 1830 par trois associés : Thiers, qui ne se trouvait plus assez libre au Constitutionnel, Mignet, son ami venu du Courrier français, et Armand Carrel ; ce dernier, ancien saint-cyrien, avait eu une vie agitée : chassé de l'armée en 1823 pour participation à un complot libéral, il avait été arrêté en Espagne pour avoir tenté de s'opposer à l'expédition française qui avait été chargée de rétablir Ferdinand VII sur son trône ; condamné à mort puis libéré en 1824, il s'était lancé dans des travaux de librairie.

  • ÉLY PAUL (1897-1975)

    • Écrit par Jean PLANCHAIS
    • 3 848 mots

    Né à Salonique, Paul Romuald Ély, saint-cyrien, est officier d'infanterie à la fin de la Première Guerre mondiale. En 1939, breveté de l'École de guerre, il appartient au 4e bureau du grand quartier général ; il sera gravement blessé au bras droit en 1940. En 1941, il commande le 10e bataillon de chasseurs dans l'armée d'armistice. En 1942, lorsque les Allemands occupent la « zone libre » il entre dans l'organisation de résistance de l'armée (O.

  • BOISSIEU ALAIN DE (1914-2006)

    • Écrit par Charles-Louis FOULON
    • 4 127 mots

    Né le 5 juillet 1914 à Chartres (Eure-et-Loir), Alain de Boissieu-Déan de Luigné, fils d'assureur, est saint-cyrien dans la promotion Soldat inconnu de 1936 à 1938, puis élève officier à l'école de cavalerie de Saumur. Il regrettera cependant la « trop forte proportion d'unités à cheval [rendant l'] armée de terre trop lente à manœuvrer au siècle de la motorisation » ; dans ses souvenirs, il déplore aussi qu'en 1940, le gouvernement et le commandement n'aient pas vécu « au rythme de l'action ».

  • GAMBIEZ FERNAND (1903-1989)

    • Écrit par Jean DELMAS
    • 4 365 mots

    Saint-cyrien, il mène d'abord une carrière classique : officier de légion pendant cinq ans au Maroc, stagiaire à l'École supérieure de guerre en 1935, capitaine commandant de compagnie en mai-juin 1940. Refusant de s'avouer vaincu, il va devenir en quatre ans un des plus prestigieux combattants d'une armée renaissante. Affecté à la section « moral » de l'état-major de l'armée, il participe à sa mission de redonner à l'armée de l'armistice des raisons de vivre et d'espérer.

  • BILLOTTE PIERRE (1906-1992)

    • Écrit par Charles-Louis FOULON
    • 4 762 mots
    • 3 médias

    Né à Paris le 8 mars 1906, Pierre Billotte, saint-cyrien à vingt ans, suit un parcours militaire classique. Lieutenant en 1930, élève de l'École supérieure de guerre de 1934 à 1936, le commandant Billotte est blessé pendant la campagne de France et fait prisonnier. Évadé d'Allemagne par l'U.R.S.S., avec cent quatre-vingt-cinq autres Français, il connaît les geôles soviétiques avant de devenir le représentant militaire de la France libre à Moscou, après le déclenchement des combats entre l'Armée rouge et la Wehrmacht.

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