Saint-glinglin
Définition
Expressions autour de ce mot
- à la saint-glinglin : jamais
"saint-glinglin" dans l'encyclopédie
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ESCARPIT ROBERT (1918-2000)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 873 mots
Romancier (Le Jeune Homme et la Nuit, 1979 ; Un si beau jour pour mourir, 1992), auteur de livres pour la jeunesse (Les Contes de la Saint-Glinglin,1973 ; Les Reportages de Rouletabosse, 1978), la célébrité lui vint surtout des « billets » qu'il donna au Monde de 1949 à 1979. Il y épingla, avec humour et sagacité, les faits menus ou saillants d'une actualité qu'il faisait voir autrement – quand il n'en montrait pas l'absurdité.
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QUENEAU RAYMOND (1903-1976)
- Écrit par Jacques BENS
- 16 581 mots
Plusieurs de ses romans présentent même différentes intrigues enchevêtrées, ce qui les rend impossibles à résumer : c'est le cas du Chiendent et de Pierrot, déjà cités, mais aussi des Derniers Jours, des Enfants du limon, de Saint-Glinglin. On remarquera également qu'en un temps où les écrivains « sérieux » abandonnaient volontiers les émotions sentimentales aux auteurs populaires, Raymond Queneau publiait, avec Odile et Un rude hiver, deux romans d'amour graves, profonds et bouleversants.
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JOYCE JAMES (1882-1941)
- Écrit par Jean-Jacques MAYOUX
- 42 379 mots
- 1 média
Queneau, plus ponctuel, avait déjà, dans Saint-Glinglin, parlé de l'« aiguesistence » des poissons ; Joyce, lui, travaille dans l'intensif : sur quinze pages d'Anna Livia, tout est aiguesistence. Il n'est pas jusqu'à soon (bientôt) qui ne devienne saon à cause de la Saône ! Le rêve n'est pas à l'abri du Censeur, et la préoccupation elle-même se déguise.