Saint-honoré

"saint-honoré" dans l'encyclopédie

• LASSURANCE LES

  • Écrit par Daniel RABREAU
  • 2 593 mots

  Jusqu'à sa mort, outre le château qu'il élève à Évry-Petit-Bourg (aujourd'hui Évry, Essonne), pour le duc d'Antin (alors directeur des Bâtiments), ce sera une suite ininterrompue de ces fastueuses demeures qui marquent, du faubourg Saint-Honoré à la rue de Grenelle, l'extension de la capitale vers l'ouest : en 1704, l'hôtel Desmarets, rue Saint-Marc ; en 1708, l'hôtel d'Auvergne, rue de l'Université, l'hôtel de Maisons, rue de l'Université, l'hôtel de Neufchâtel, rue Saint-Dominique ; en 1711, l'hôtel de Noailles, rue Saint-Honoré ; en 1719, l'hôtel de Montbazon, rue Saint-Honoré, l'hôtel de Roquelaure, boulevard Saint-Germain.

• BRÉMOND D'ARS YVONNE DE (1894-1976)

  • Écrit par Bruno FOUCART
  • 4 185 mots

  Avec elle et grâce aux concours de vitrines qu'elle organisait chaque printemps sur un thème différent avec les autres boutiques du faubourg Saint-Honoré, « l'artère la plus élégante de la capitale » devenait une rue populaire. Naturellement, ses « compositions », comme Le Petit Grenier, en 1957, qui réunissait des jouets royaux, La Belle au bois dormant, etc.

• MARE ANDRÉ (1885-1932)

  • Écrit par Colombe SAMOYAULT-VERLET
  • 1 440 mots

  Le point de départ de son succès date de son association avec le peintre et architecte Louis Süe (1875-1968) et de la fondation en 1919 de la Compagnie des arts français au faubourg Saint-Honoré. Les deux artistes cherchent, en utilisant toutes les techniques et en faisant appel aux spécialistes de ces matières (Pierre Poisson pour les bronzes, Jean Arthur Fontaine pour la serrurerie, Richard Desvallières pour les fers forgés, André Marty pour les tissus ou Maurice Marinot pour les verres), à créer des intérieurs confortables et accueillants.

• VENDÔME PLACE

  • Écrit par Guy BELOUET
  • 4 327 mots
  • 1 média

  La place, quadrangulaire, aux angles amortis par des pans coupés, avait deux entrées symétriquement opposées, ménagées au milieu de deux côtés pour donner sur des rues courtes dont l'échappée devait être toutefois bornée par le dôme du couvent des Capucines d'une part (à l'emplacement de l'actuelle rue de la Paix), par l'église des Feuillants de l'autre, longeant la rue Saint-Honoré.

• CHOISEUL-PRASLIN CHARLES duc de (1805-1847)

  • Écrit par André Jean TUDESQ
  • 1 390 mots

  Menacé peut-être de séparation par la duchesse, il l'aurait assassinée le 17 août 1847, dans l'hôtel Sébastiani, rue du Faubourg-Saint-Honoré. Rapidement soupçonné, il est placé sous surveillance ; le 19 août, une ordonnance royale convoque la cour de Paris. Transféré au Luxembourg, le 21 août, le duc s'empoisonne le 24 août pour ne pas subir le déshonneur d'un procès et d'une condamnation.