Saint-martinienne
- Adjectif féminin singulier
Définition
- en philosophie, relative à Louis-Claude de Saint-Martin (1743-1803)
"saint-martinienne" dans l'encyclopédie
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SAINT-MARTIN LOUIS CLAUDE DE (1743-1803)
- Écrit par Antoine FAIVRE
- 8 453 mots
La doctrine saint-martinienne L'œuvre entière de Saint-Martin montre sa fidélité aux enseignements de Martines : il n'a jamais nié la valeur ni l'efficacité de la théurgie cohen, mais a estimé n'avoir plus besoin de celle-ci une fois qu'il crut en avoir tiré assez d'avantages spirituels. Si la philosophie saint-martinienne se rattache étroitement aux systèmes de Böhme et de Pasqually, elle ne doit pratiquement rien à Swedenborg ni à Mme Guyon.
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BALLANCHE PIERRE SIMON (1776-1847)
- Écrit par Antoine FAIVRE
- 2 746 mots
» Saint-martinienne paraît aussi l'idée qui lui fait considérer les victimes de la Révolution comme des victimes d'expiation, ou celle qui lui fait écrire : « Le monde matériel est un emblème, un hiéroglyphe du monde spirituel. » Mais ce penseur ne pourra jamais se rattacher vraiment à un système, ni en élaborer définitivement aucun ; aussi la timidité de son caractère donne-t-elle à son œuvre le cachet d'un manque d'assurance.
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LÉVI ALPHONSE LOUIS CONSTANT dit ÉLIPHAS (1810-1875)
- Écrit par Antoine FAIVRE
- 7 322 mots
Il reproche à Louis-Claude de Saint-Martin d'avoir un peu trop de penchant « pour le mysticisme passif qui contemple le Verbe au lieu d'entrer dans la vie active du Verbe qui est la virilité de l'âme » ; mais cette opposition à la pensée saint-martinienne reste fluctuante. C'est lui qui a inventé le mot « occultisme », terme qui désigne l'aspect pratique, non la pensée, de l'ésotérisme, ainsi référé aux preuves tangibles de l'au-delà, aux pouvoirs, aux manifestations visibles de l'invisible.