Saint-michel

"saint-michel" dans l'encyclopédie

• SAINT-MICHEL ORDRE DE

  • Écrit par Hervé PINOTEAU
  • 4 139 mots
  • 1 média

  La guerre de Cent Ans attira l'attention sur le Mont-Saint-Michel, qui ne peut être pris par les Anglais ; Jeanne d'Arc vit l'archange saint Michel lui apparaître dès 1424 ; Charles VII eut un étendard rouge semé de soleils d'or, avec saint Michel terrassant le Dragon, lors de son entrée à Paris, en 1437. À son arrivée en France, Louis XI portait ses couleurs blanc et rouge, qui furent prises par tous les courtisans ; son étendard montrera saint Michel sur un champ blanc et rouge.

• MONT-SAINT-MICHEL

  • Écrit par Maryse BIDEAULT
  • 5 151 mots
  • 1 média

  Petitgrand compléta la tour-lanterne d'une flèche inspirée de celle de Viollet-le-Duc pour Notre-Dame de Paris, couronnée d'une statue de l'archange Saint-Michel réalisée par Frémiet. Celle-ci fut restaurée en 1987.

• MONT-SAINT-MICHEL BAIE DU

  • Écrit par Jean Claude LEFEUVRE
  • 17 973 mots
  • 3 médias

  Victor Hugo, en 1884, prenait ainsi position : « Le Mont-Saint-Michel est pour la France ce que la Grande Pyramide est pour l'Égypte. Il faut le préserver de toute mutilation. Il faut que le Mont-Saint-Michel reste une île. Il faut conserver à tout prix cette double œuvre de la Nature et de l'Art. » À la suite de longs débats parlementaires une première phase d'étude (1909-1939) a porté sur le rétablissement de l'insularité du Mont-Saint-Michel.

• FÊTE DES SAINTS ARCHANGES

  • Écrit par Encyclopædia Universalis
  • 1 131 mots

  Saint Michel étant, selon la tradition, le chef des armées célestes, la vénération de tous les anges fut par la suite associée à son culte. Le culte de saint Michel apparaît au cours du ive siècle dans les Églises d'Orient, puis se répand au siècle suivant dans le monde chrétien d'Occident. Ce saint est également fêté le 8 mai, en souvenir du jour où, en l'an 490, l'archange serait apparu à l'évêque de Monte Sant'Angelo sul Gargano, en Italie (région des Pouilles).

• SAINT-ESPRIT ORDRE DU

  • Écrit par Hervé PINOTEAU
  • 3 993 mots

  À leur baptême, les fils de France (et même les infants d'Espagne) recevaient cordon et plaque (les colliers de Saint-Michel et du Saint-Esprit autour de l'écu aussi), mais n'étaient reçus chevaliers qu'après leur première communion. Chef et souverain, grand maître des ordres de Saint-Michel et du Saint-Esprit, le roi n'avait le droit de conférer le Saint-Esprit qu'après son sacre, mais Henri IV, Louis XIV et Louis XV, ainsi que Louis XVIII passèrent outre.