Saint-siège
- Nom masculin singulier
Définition
- en histoire, (M) ensemble des organismes de gouvernement du Vatican
"saint-siège" dans l'encyclopédie
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SAINT-SIÈGE ACTES DU
- Écrit par Jean PASSICOS
- 1 648 mots
Les actes principaux sont publiés dans les Acta Apostolicæ Sedis, organe officiel du Saint-Siège depuis 1909, ou dans les revues de chacun des dicastères, lorsqu'elles existent. On peut distinguer ces actes d'après leur contenu et d'après leur forme. Correspondent au premier critère : les constitutions apostoliques, les encycliques ou les lettres émanant du pape ; les décrets (s'en tenant à une décision sans commentaire), les instructions (développant des directives), les circulaires, les statuts, les directoires ou les déclarations émanant des principaux dicastères.
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ÉPISCOPALES CONFÉRENCES
- Écrit par Hervé LEGRAND
- 3 723 mots
» L'article 15 stipulait : « Les procès-verbaux de l'assemblée sont communiqués au Saint-Siège afin que, si besoin est, le Saint-Siège puisse intervenir avec son autorité. » Tel fut le droit pour la France jusqu'en 1966. En Italie, la première réunion nationale de l'épiscopat eut seulement lieu en 1962. Les actuelles conférences épiscopales représentent donc une réelle nouveauté institutionnelle.
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CASAROLI AGOSTINO (1914-1998)
- Écrit par Roland MINNERATH
- 4 609 mots
En février 1974, Casaroli est pour la première fois l'hôte officiel d'un gouvernement communiste à Varsovie, le gouvernement préférant traiter directement avec le Saint-Siège plutôt qu'avec l'épiscopat national. En janvier 1973, Casaroli rencontre à Rome le secrétaire général du parti est-allemand. Il se rend à Berlin-Est en juin 1975. Le premier voyage de Casaroli à Moscou a eu lieu en février 1971 pour apposer la signature du Saint-Siège sur le traité de non-prolifération nucléaire.
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OSSERVATORE ROMANO
- Écrit par Christine LETEINTURIER
- 1 527 mots
- 1 média
Ces deux médias sont rattachés directement à la secrétairerie d'État du Saint-Siège.
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CONCORDAT
- Écrit par Roland MINNERATH
- 13 894 mots
- 1 média
Sa permanence souligne un trait non moins permanent de la nature de l'Église catholique, qui est juridiquement une société transnationale souveraine dans son ordre, dont le Saint-Siège est la tête. Si ce n'est pas la conférence épiscopale d'un pays qui traite avec l'État, mais le Saint-Siège, la raison en est que ce dernier seul peut représenter et engager l'Église locale sur un plan de parité avec l'État ; il est donc seul à pouvoir négocier avec celui-ci un traité qui concerne ceux de ses citoyens qui sont aussi des fidèles de l'Église catholique.